Titre : | Dysferlinopathie : étude du losartan chez la souris |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 04/10/2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | dysferline (maladie neuromusculaire liée à) ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophie musculaire des ceintures ; losartan ; maladie neuromusculaire ; myopathie distale ; souris ; TGF bêta |
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Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Etudié dans deux modèles de souris atteintes de dysferlinopathie, le losartan n’a pas montré de bénéfice sur leurs muscles. Le losartan est un médicament utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle. Des études ont montré qu'il pouvait diminuer la fibrose de muscles dystrophiques. Il est aussi proposé comme piste thérapeutique et étudié dans la dystrophie musculaire de Duchenne (DMD). Dans un article publié en août 2019, des chercheurs canadiens ont étudié l’effet du losartan dans deux souris modèles de dysferlinopathie, l’un avec un phénotype sévère, l’autre moins. A la grande surprise des auteurs, l’administration du losartan s’est avérée délétère sur plusieurs groupes musculaires, notamment le quadriceps et le triceps brachial. Ceci s’accompagnait en outre d’une augmentation du cholestérol et des triglycérides sanguins. Ces données tendraient à prouver que la physiopathologie des dysferlinopathies diffère de celles des autres formes de dystrophie musculaire. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie Dysferlinopathie : le losartan n’est pas bénéfique dans les modèles murins de la maladie Les dysferlinopathies correspondent à un ensemble de pathologies neuromusculaires autosomiques récessives ayant en commun un déficit complet ou partiel en dysferline, une protéine jouant un rôle fondamental dans les mécanismes de réparation de la membrane de la fibre musculaire. Les deux phénotypes les plus fréquemment associées à ces déficits sont la myopathie distale dite de Miyoshi et la myopathie des ceintures de type R2 (LGMD2B d’après l’ancienne nomenclature internationale). Dans les deux cas, on note, à des degrés divers, une composante distale à la faiblesse musculaire. Par ailleurs, le losartan, une molécule déjà commercialisée en tant qu’hypotenseur et de normolipémiant, s’est avérée utile dans plusieurs modèles murins de dystrophie musculaire (dont la myopathie de Duchenne) en bloquant le récepteur de l’angiotensine 2 et en mimant, par voie de conséquence, un effet TGF-beta. Dans un article publié août 2019, des chercheurs canadiens ont étudié l’effet du losartan dans deux modèles murins de dysferlinopathie, l’un avec un phénotype sévère, l’autre avec des manifestations qui l’étaient moins. A la grande surprise des auteurs, l’administration du losartan s’est avérée délétère sur plusieurs groupes musculaires, notamment le quadriceps et le triceps brachial. Ceci s’accompagnait en outre d’une augmentation du cholestérol et des triglycérides sanguins. Ces données tendraient à prouver que la physiopathologie des dysferlinopathies diffère de celles des autres formes de dystrophie musculaire. |
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