Titre : | Fatigue et maladie de Steinert : une étude électrophysiologique illustre la complexité des phénomènes en jeu |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 17/02/2012 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | cataracte ; conduction nerveuse ; contraction volontaire ; cortex cérébral ; données chiffrées ; dystrophie myotonique de type 1 ; électromyographie ; épreuve d'effort ; étude de cohorte ; fatigue ; fatigue musculaire ; humain ; test musculaire ; trouble cardiaque ; trouble neurologique ; trouble neuromusculaire |
Texte intégral : |
La maladie de Steinert ou dystrophie myotonique de type 1 (DM1) est une des plus fréquentes maladies neuromusculaires rencontrée chez l’adulte. Multisystémique par nature, et en rapport avec des expansions de triplets nucléotidiques CTG, elle entraine, à des degrés variables selon la personne considérée, un déficit musculaire squelettique, des troubles cardiaques et endocriniens. Les phénomènes de fatigue sont très fréquemment rapportés par les patients eux-mêmes et sont à l’origine d’une gêne réelle dans la vie courante. Les déterminants physiopathologiques de la fatigue sont imparfaitement connus en général et encore moins dans la maladie de Steinert. Ils peuvent être d’origine corticale ou périphérique. Dans un article publié en janvier 2012, un groupe associant des chercheurs des deux centres de référence neuromusculaires parisiens s’est intéressé aux différentes composantes de la fatigue dans la maladie de Steinert. A cet effet, dix patients adultes atteints de maladie de Steinert ont été comparés à dix volontaires sains. Tous ont suivi un protocole clinique et électrophysiologique (mesures de force, EMG de surface, hyperstimulation périphérique, excitabilité corticale, ...), avant, pendant et après exercice (en l’occurrence deux contractions maximales du muscle abducteur de l’auriculaire pendant trois secondes suivis d’une contraction sous-maximale pendant 45 secondes). Les auteurs confirment qu’à l’état basal les composants centraux et périphériques de la fatigue sont déjà altérés et qu’une épreuve fatigante ne les modifie pas sensiblement. |
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