Titre : | Myasthénie oculaire en pratique ophtalmologique : à propos d’une enquête rétrospective au Kansas |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 04/07/2012 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | critère d'inclusion ; diplopie ; étude rétrospective ; myasthénie oculaire ; prise en charge thérapeutique ; ptosis |
Texte intégral : |
La myasthénie est une maladie neuromusculaire fréquente et d’origine auto-immune. Due à l’action d’auto-anticorps dirigés contre des composants de la jonction neuromusculaire, elle se traduit par un déficit musculaire prédominant au niveau oculaire et un caractère volontiers fluctuant. La majorité des myasthénies auto-immunes est en rapport avec un dysfonctionnement du récepteur à l’acétylcholine. Les ophtalmologistes sont souvent en première ligne tant dans le diagnostic que le suivi de cette pathologie. Dans un article publié en septembre 2011, une équipe mixte d’ophtalmologistes et de neurologues du Kansas (États-Unis) fait le point sur 9 années d’expérience chez des patients vus au CHU local. Au total, 138 patients y ont été référés pour suspicion de myasthénie oculaire. Parmi eux, 37 se sont avérés présenter une autre étiologie : paralysie de paires crâniennes, blépharospasme, neurosarcosarcoïdose, ou syndrome de Miller-Fisher, pour n’en citer que quelques unes. Six patients sur les 101 souffrant d’une authentique myasthénie avaient déjà une forme généralisée de la maladie ou l’ont développée par la suite. Les auteurs ont établi un classement des paramètres cliniques ou biologiques selon leur sensibilité et leur spécificité. La fatigabilité dans le regard vertical reste d’après eux l’élément le plus sensible, et la positivité des anticorps contre le récepteur à l’acétylcholine celui le plus spécifique. Il est également fait mention de l’effet positif de la corticothérapie pour prévenir la transformation de la maladie dans une forme généralisée. |
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