Titre : | Mutation finding in patient with dysferlin deficiency and role of the dysferlin interacting proteins annexin A1 and A2 in muscular dystrophies |
Revue : | Human mutation, 26, 3, (12 p.) |
Auteurs : | Cagliani R ; Magri F ; Toscano A ; Merlini L ; Fortunato F ; Lamperti C ; Rodolico C ; Prelle A ; Sironi M ; Aguennouz M ; Ciscato P ; Uncini A ; Moggio M ; Bresolin N ; Comi GP |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2005 |
Pages : | p. 283 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | ADN complémentaire ; annexine ; biopsie musculaire ; dysferline ; génétique moléculaire ; immunohistochimie ; Italie ; LGMDR2 liée à la dysferline ; liaison génétique ; muscle squelettique ; mutation génétique ; myopathie distale de type Miyoshi |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 20/12/2005 - Dysferlinopathies : l’expérience italienne Les mutations du gène de la dysferline(DYSF) sont responsables de deux maladies neuromusculaires appelées dysferlinopathies : la myopathie des ceintures 2B (LGMD2B pour limb girdle muscular dystrophy) et la myopathie de Miyoshi (MM). Caractérisées toutes les deux par une faiblesse musculaire progressive débutant à l’âge adulte, ces deux maladies se différencient par une atteinte proximale (LGMD2B) ou distale (MM). La dysferline est une protéine impliquée dans les processus de réparation de la membrane musculaire. Elle interagit avec des protéines liées à la membrane telles que les annexines A1 et A2. Lors d’une lésion du muscle ou d’un effort intense, la membrane est fragilisée et induit une réparation. En l’absence de dysferline, la membrane des cellules musculaires n’est plus réparée entraînant progressivement une dégénérescence des fibres. En septembre 2005, une équipe italienne a étudié 27 patients atteints de dysferlinopathie issus de 21 familles italiennes. L’examen clinique a indiqué que, sur les 27 patients, 15 avaient une LGMD2B, 9 une MM, 1 une atteinte à la fois proximale et distale et 2 une hyperCKémie sans signe musculaire. Les analyses génétiques ont identifié 24 mutations dans le gène DYSF dont 10 jamais décrites auparavant. Une même mutation a été retrouvée à cinq reprises suggérant la possibilité d’un effet fondateur en Italie. Il n’existait pas de corrélation entre le type de mutations et le tableau clinique. Cependant, les symptômes musculaires apparaissaient plus tôt chez les LGMD2B. Les auteurs ont également évalué l’expression des annexines chez les 27 patients et d’autres malades neuromusculaires. Les taux d’annexines A1 et A2 étaient plus élevés dans ces deux groupes de patients par rapport aux sujets sains. De plus, le niveau d’expression des annexines corrélait avec la sévérité clinique et les modifications histologiques* du muscle. Ces dernières données suggèrent que le taux des annexines est un bon indicateur de la sévérité et de l’évolution de la pathologie. Cependant, il s’agirait plus d’un phénomène secondaire non spécifique, et sans rapport avec les gènes en cause dans ces deux pathologies. * modifications de la structure des tissus musculaires observables au microscope |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=16100712&query_hl=5 |