Titre : | Douleur, ostéopénie et composition corporelle chez 22 patients atteints de dystrophie musculaire progressive de Duchenne. Etude descriptive |
Revue : | Annales de réadaptation et de médecine physique, 48, 8 |
Auteurs : | Douvillez B ; Braillon P ; Hodgkinson I ; Bérard C |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2005 |
Pages : | p. 616-622 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | composition corporelle ; densité osseuse ; dystrophie musculaire de Duchenne ; EAV (Echelle analogique visuelle) ; échelle de douleur ; étude observationnelle ; faiblesse musculaire ; fracture osseuse ; masse grasse ; masse maigre ; ostéopénie ; perte de la marche ; questionnaire |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 03/01/2006 - Douleur et ostéopénie dans la dystrophie musculaire de Duchenne. La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est la plus répandue des myopathies de l'enfant (1 garçon sur 3500 à la naissance). Elle est caractérisée par une dégénérescence progressive des muscles squelettiques et cardiaque. D’autre part, une ostéopénie* marquée est observée précocement (bien avant la perte de la marche), augmentant le risque de fracture. Les douleurs des patients DMD sont peu étudiées et passent souvent au second plan après la déficience motrice. Pourtant, elles représentent un problème souvent retrouvé à l’interrogatoire et parfois invalidant, interférant avec la rééducation et la vie quotidienne. Deux équipes françaises (le Centre de L’Escale et le service de radiologie du CHU de Lyon) a étudié la douleur, l’ostéopénie ainsi que la composition corporelle de 22 garçons atteints de DMD. La douleur était évaluée à l’aide de deux EVA (échelle visuelle analogique) et d’un interrogatoire détaillé. Sur les 22 patients, un seul ne présentait pas de douleur. Les jeunes garçons qui pouvaient encore marcher se plaignaient de douleurs plus fortes que leurs aînés. Les douleurs surviennent en particulier lors des mobilisations. Le contenu minéral osseux est très abaissé, surtout au membre inférieur, entraînant une augmentation du risque de fractures : observées chez 59% des patients de l’étude. La masse grasse est très augmentée à l’opposé de la masse maigre. Les fractures sont plus fréquentes chez les garçons qui marchent encore et sont très souvent dues à des chutes. Les auteurs n’ont pas trouvé de corrélation entre les douleurs et l’ostéopénie. En conclusion, les auteurs préconisent d’évaluer régulièrement la douleur des patients DMD avec leur méthode (moyenne de deux EVA entrecoupées d’un interrogatoire détaillé) et surtout de la soulager. * Fragilisation progressive du tissu osseux due à une diminution de sa densité. L’ostéopénie est moins sévère que l’ostéoporose. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=16023755&query_hl=20&itool=pubmed_docsum |