Titre : | Valproate may improve strength and function in patients with type III/IV spinal muscle atrophy |
Revue : | Neurology, 67, 3 |
Auteurs : | Weihl CC ; Connolly AM ; Pestronk A |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2006 |
Pages : | p. 500-501 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | acide valproïque ; amyotrophie spinale proximale type 3 ; amyotrophie spinale proximale type 4 ; expression génique ; fonction musculaire ; force musculaire ; gène SMN2 ; muscle squelettique ; protéine SMN |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 02/10/2006 - Valproate de sodium et SMA III/IV : résultats d’une étude clinique pilote. Chez les personnes atteintes d'amyotrophie spinale proximale (SMA), le gène SMN1 est, soit absent, soit incapable de coder la protéine SMN. L’expression de la protéine SMN est alors fortement réduite dans tous les tissus, en particulier dans les motoneurones de la moelle épinière et le muscle squelettique. Dans 95% de la population, il existe une copie presque identique du gène SMN1 : le gène SMN2. Celui-ci donne naissance à deux types de protéine SMN : une protéine SMN tronquée de l’exon 7 (SMNdelta7) non fonctionnelle et une protéine SMN fonctionnelle mais en quantité insuffisante pour protéger de la maladie. Une des stratégies thérapeutiques consiste donc à renforcer l'expression du gène SMN2 pour augmenter le taux de la protéine SMN. Plusieurs études récentes ont montré que des composés particuliers* comme le valproate pouvaient favoriser in vitro la production de la protéine SMN en augmentant l’expression du gène SMN2. Dans une étude publiée en août 2006, une équipe américaine a réalisé une étude pilote avec du valproate de sodium chez 7 patients adultes atteints de SMA de type III ou IV. Le traitement a duré entre 1 et 15 mois. Le valproate était donné dans un premier temps à la dose journalière de 250 mg puis, si aucun effet secondaire n’était noté, à la dose de 500 mg. Un des patients (n°3) a dû stopper son traitement au bout d’un mois. Six mois après le début du traitement, la force musculaire avait augmenté chez tous les patients excepté le patient n°3. Une amélioration fonctionnelle a également été rapportée par les patients.A noter cependant que ces résultats sont statistiquement peu significatifs. D’autres essais à plus grande échelle et contrôlés sont prévus avec du valproate de sodium ou d’autres molécules du même type chez des patients SMA plus jeunes ou plus sévèrement atteints. * Il s’agit d’inhibiteurs d’histones déacétylases. Les histones déacétylases (HDAC) sont des enzymes impliquées dans la modulation de l’expression des gènes. Plusieurs études ont montré que des composés capables d’inhiber les HDAC pouvaient augmenter le taux de la protéine SMN. C’est le cas par exemple de l’acide valproïque (valproate) et du phénylbutyrate. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=16775228&query_hl=1&itool=pubmed_docsum |