Titre : | AAV-mediated delivery of a mutated myostatin propeptide ameliorates calpain 3 but not alpha-sarcoglycan deficiency |
Revue : | Gene therapy, 14, 9 |
Auteurs : | Bartoli M ; Poupiot J ; Vulin A ; Fougerousse F ; Arandel L ; Daniele N ; Roudaut C ; Noulet F ; Garcia L ; Danos O ; Richard I |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 05/2007 |
Pages : | p. 733-740 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | alpha-sarcoglycane ; atrophie musculaire ; calpaïne 3 ; croissance musculaire ; gène CAPN3 ; gène SGCA ; génétique moléculaire ; histochimie ; immunofluorescence ; LGMDR1 liée à la calpaïne-3 ; LGMDR3 liée à l'alpha-sarcoglycane ; masse musculaire ; muscle squelettique ; myostatine ; physiopathologie ; recherche biomédicale ; souris mdx ; thérapie génique ; transfert de gène ; vecteur adénoassocié |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 29/03/2007 - Effet bénéfique d’un blocage de la myostatine chez une souris modèle de LGMD2A. La myostatine est une protéine produite par l’organisme et destinée à limiter naturellement la croissance musculaire. De nombreuses études ont montré les effets bénéfiques d’un blocage de la myostatine dans l’amyotrophie musculaire et chez différents modèles animaux de maladies musculaires, en particulier la souris mdx (modèle de la dystrophie musculaire de Duchenne). Dans une étude publiée en mars 2007, une équipe française du Généthon a testé l’effet d’un blocage de la myostatine chez deux modèles animaux de myopathies des ceintures (LGMD pour limb girdle muscular dystrophy) : la LGMD2A et la LGMD2D qui sont dues, respectivement, à des mutations dans le gène de la calpaïne 3 et dans le gène de l’alpha-sarcoglycane. Pour bloquer la myostatine, et à la différence d’autres techniques reposant sur des anticorps bloquants circulants utilisés actuellement en clinique humaine, les chercheurs ont injecté aux souris un AAV (associated adeno virus) contenant un variant muté, et inactif, du précurseur (propeptide) de la myostatine. Ce propeptide synthétique permet de maintenir la myostatine inactive. Les souris traitées ont ensuite été analysées selon plusieurs paramètres histologiques et fonctionnels. Les résultats ont montré que le blocage de la myostatine n’a eu aucun effet sur la souris modèle de LGMD2D. Par contre, il a entraîné une augmentation de la masse et de la force musculaires chez la souris modèle de LGMD2A. Cette étude confirme que le blocage de la myostatine a des conséquences différentes selon la pathologie et montre que c’est une piste thérapeutique à explorer dans la LGMD2A. L’inhibition de la myostatine améliore la fonction musculaire de certaines souris dystrophiques. La myostatine est un régulateur négatif de la masse musculaire. Elle représente donc une cible thérapeutique potentielle dans le traitement des dystrophies. Des chercheurs du Généthon ont utilisé un vecteur viral pour exprimer un fragment muté de la myostatine se comportant en dominant négatif chez des souris modèles de la calpaïnopathie et de l’alpha-sarcoglycanopathie. En inhibant ainsi la myostatine, ils ont observé une augmentation de la masse musculaire et de la force chez les souris déficientes en calpaïne 3, contrairement aux souris déficientes en alpha-sarcoglycane. L’inhibition de la myostatine pourrait donc être envisagée dans le traitement de certaines dystrophies. (Orphanews, 2 mai 2007) |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=17330087&query_hl=3&itool=pubmed_docsum |