Titre : | Non-invasive ventilation reduces respiratory tract infections in children with neuromuscular disorders |
Revue : | Pediatric pulmonology, 43, 1 |
Auteurs : | Dohna-Schwake C ; Podlewski P ; Voit T ; Mellies U |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2008 |
Pages : | p. 67-71 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | amyotrophie spinale ; antibiotique ; dystrophie musculaire congénitale ; dystrophie musculaire congénitale de type Ullrich ; enfant ; enquête ; étude rétrospective ; hospitalisation ; infection respiratoire ; insuffisance respiratoire ; maladie de Charcot-Marie-Tooth ; myopathie centronucléaire ; pharmacothérapie ; toux assistée ; vaccination ; ventilation assistée ; ventilation non invasive |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 16/01/2008 - La ventilation non invasive réduit significativement le risque d’infections respiratoires La ventilation non invasive ou VNI (par masque nasal, le plus souvent, et surtout en période nocturne) est de plus en plus indiquée dans les maladies neuromusculaires, le plus généralement au long cours. Elle favorise les échanges gazeux et permet de prolonger la survie de patients lourdement dépendants au niveau respiratoire. Son impact sur le risque d’infections respiratoires vient de faire l’objet d’une étude menée par l’équipe du CHU d’Essen, en Allemagne, et publiée en janvier 2008. En comparant plusieurs paramètres essentiellement cliniques chez des enfants bénéficiant (24) ou non (11) de ventilation non invasive, les auteurs ont clairement démontré l’effet bénéfique de cette approche thérapeutique. De manière rétrospective, ils ont également étudié l’évolution clinique de 12 patients bénéficiant de VNI depuis 5 ans et plus. Qu’il s’agisse du nombre d’appels/consultations au médecin traitant, du nombre d’hospitalisations pour les mêmes motifs, ou du recours aux antibiotiques, la VNI a un effet positif en réduisant la morbidité liée aux infections respiratoires de 200 ou 300% selon le cas. Assez curieusement, les auteurs signalent que les vaccinations anti-grippale et anti-pneumococcique auraient peu d’impact sur ce risque infectieux. Cette étude, statistiquement bien étayée est un argument supplémentaire pour prescrire la VNI, quand elle devient nécessaire, chez les patients souffrant de maladie neuromusculaire avec déficit respiratoire. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?Db=pubmed&Cmd=ShowDetailView&TermToSearch=18041752&ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1002/ppul.20740 |