Titre : | Recherche de mutations dans le gène de l'alpha-sarcoglycane impliqué dans une myopathie autosomique récessive (LGMD2D) |
Auteurs : | Carrié A, Auteur |
Type de document : | Thèse/Mémoire |
Année de publication : | 1997 |
Pages : | 55 p |
Langues: | Français |
Mots-clés : | dystrophie musculaire des ceintures autosomique récessive ; gène SGCA ; LGMDR3 liée à l'alpha-sarcoglycane ; médecine ; mutation génétique ; transmission autosomique récessive |
Résumé : |
... L'application de la méthode du DGGE pour la détection des variations de séquence dans le gène de l'alpha-SG nous a permis d'étudier 64 patients, non apparentés, présentant un déficit en alpha-SG. Chez 31 de ces sujets (48%), nous avons pu identifier des mutations de ce gène, 13 étant homozygotes et 18 hétérozygotes. Ces patients, non apparentés et d'origine ethno-géographique variée, présentent une grande diversité de phénotypes allant de la forme sévère (perte de la marche avant 12 ans) à des formes très peu invalidantes (simple fatigabilité, CK élevées). Au total, 25 mutations différentes ont été identifiées, 10 nulles et 15 faux sens avec des sites préférentiels, notamment l'exon 3, dans la mesure où 46 des chromosomes mutés présentent une mutation dans cet exon...
En regard de la grande diversité génotypique et phénotypique des alpha-sarcoglycanopathies, il apparaît que la méthode du DGGE est tout à fait adaptée au diagnostic génétique direct de ce type de myopathie. De notre tentative de corrélation entre génotype et phénotype, il ressort que les mutations nulles sont systématiquement associées à une symptomatologie sévère alors que la substitution R(284)C est à l'origine de formes peu invalidantes. |
Type de thèse : | Thèse de Médecine |