Résumé :
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Une caractéristique fondamentale de nombreux types de cellules dans le corps, c'est leur capacité à se déplacer. L'aile de la drosophile en développement fournit un excellent modèle pour suivre le comportement de la migration des cellules gliales en chaînes in vitro et in vivo par microscopie time-lapse. Les cellules gliales sont organisées d'une manière tête-à-queue et se déplacent le long des axones. Avec la technique «UV-ablation», j’ai démontré que les cellules pionnières au début de la chaîne sont nécessaires pour la migration de la chaîne avant qu’elles commencent à bouger. Par l'ablation des cellules dans différentes combinaisons au début de la chaîne, j'ai montré que la première cellule isolée de ses voisins immédiats ne bouge pas. En augmentant le nombre de cellules isolées, la fonctionnalité de la migration en chaîne devient de plus en plus proche de contrôle. Ces données indiquent que l'intégrité dans le mouvement glial collectif pourraient être réalisés grâce à «l'effet communauté». Pendant la migration collective, les cellules sont toujours collées les unes aux autres par l'adhésion cellulaire. J'ai montré pour la première fois que N-cadhérin (N-cad) est présent dans les glies périphériques de pupe chez la drosophile. En surexprimant (GOF) ou réprimant N-cad (LOF) spécifiquement dans les cellules gliales, j'ai observé, respectivement, un retard ou une accélération de l'achèvement de la migration. La répression de N-cad dans les glies cause une baisse modérée du nombre des jonctions adhérentes entre les cellules gliales. Toutefois, sur GOF de N-cad, Armadillo est recruté à la membrane cellulaire des glies.
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