Résumé :
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La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est la conséquence de la perte de la dystrophine, une protéine cytosquelettique indispensable au maintien mécanique et fonctionnel du sarcolemme. Notre équipe a largement étudié les entrées cationiques dans les lignées murines et a montré : 1- une augmentation anormale des influx dépendant des stocks calciques (SOCE) dans les myotubes (MT) déficients en dystrophine (dys-), 2- que les influx SOCE sont médiés par les canaux TRPC1 et TRPC4, 3- que la dérégulation des SOCE dans les MT dys- est corrigée grâce à la surexpression de l’alpha1-syntrophine. Au jour d’aujourd’hui, il existe peu d’éléments dans la littérature quant à la caractérisation des entrées SOCEs dans les cellules musculaires humaines et dans la DMD. Ce travail de thèse s’articule autour de deux parties : - Le modèle murin, dans lequel nous avons montré un rôle indispensable de STIM1 et Orai1 dans la mise en place des entrées SOCEs et l’implication de la voie Ca2+/PLC/PKC dans l’augmentation anormale de ces entrées dans les MT murins dys-. - Le modèle humain primaire, dans lequel nous avons mis en évidence : 1- une augmentation anormale des influx SOCEs dans les MT DMD et établit le profil d’expression des différentes protéines nécessaires à la mise en place de ces entrées ; 2- l’implication de la voie Ca2+/PLC/PKC dans la dérégulation des SOCEs dans les MT humains DMD et le rôle de l’alpha1-syntrophine dans la régulation de ces entrées dans les MT humains ; 3- la dérégulation de l’homéostasie calcique dans la DMD qui se produit par l’intermédiaire des entrées cationiques dépendantes de TRPV2 dans les cellules musculaires dystrophiques. (résumé de l'auteur)
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