Titre : | Myosites idiopathiques |
Revue : | Fiche technique |
Auteurs : | Marion S |
Type de document : | Publication AFM |
Editeur : | AFM-TELETHON, 05/2010 |
Collection : | Savoir & Comprendre |
Pages : | 6 p |
Langues: | Français |
Mots-clés : | description de la maladie ; examen complémentaire ; observance thérapeutique ; prévalence ; symptôme clinique |
Résumé : | Selon les séries, la myosite à inclusions sporadique représente 15 à 30% des myopathies inflammatoires. C’est la plus fréquente des myosites après l’âge de 50 ans. Dans la population générale, sa prévalence ne dépasse pas 10 cas par million d’habitants (4,9 à 9,3 selon les pays). Les myosites, ou myopathies inflammatoires, sont des maladies rares. Elles atteignent 2,4 à 10,7 personnes sur cent mille, deux fois plus souvent une femme qu’un homme. Elles n’ont pas de caractère héréditaire et se rencontrent à tout âge. Toutes les myosites associent une faiblesse des muscles striés à prédominance proximale (racines des membres et cou), une augmentation des enzymes musculaires (CPK) et, à la biopsie musculaire, un infiltrat inflammatoire avec coexistence de foyers de nécrose et de régénération des fibres. Au-delà de ces points communs, il s’agit d’un ensemble hétérogène de maladies, tant sur le plan clinique et physiopathologique que pronostique. L’atteinte musculaire peut entraîner des troubles de la déglutition ainsi qu’une atteinte respiratoire, qui aggravent le pronostic. De même, il peut exister un cancer associé ou une atteinte pulmonaire (pneumopathie interstitielle). |
Voir aussi : |
|
Documents numériques (1)
SC_FT_MyositesIdiopathiques_Mai_2010.pdf Adobe Acrobat PDF |