Résumé :
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L’hypertrophie musculaire est un signe difficile à objectiver à l’examen neurologique et à attribuer à une éventuelle pathologie neuromusculaire. Avec notre culture en grande partie héritée de la Grèce Antique, nous associons presque inconsciemment une musculature bien développée à une bonne santé et à la pratique régulière du sport. Pourtant, la présence d’une hypertrophie musculaire généralisée ou focale constitue aussi un élément d’appréciation clé dans le diagnostic de plusieurs maladies neuromusculaires. En sa présence, il revient au médecin d’évaluer tout d’abord l’adéquation entre le volume musculaire et l’activité physique quotidienne (qu’elle soit professionnelle ou de loisir). L’hypertrophie musculaire peut être une conséquence naturelle (physiologique) d’une activité physique régulière et soutenue ou bien être induite par un facteur génétique. En cas d’affection neuromusculaire, l’hypertrophie musculaire peut coexister avec d’autres symptômes (myalgies, raideur musculaire...) ou signes cliniques (myotonie, faiblesse ou atrophie musculaire...).
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