Titre : | Des données d’IRM quantitative et de spectroRMN de référence sur 3 ans dans les dysferlinopathies |
Auteurs : | Rivière H, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 25/05/2022 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | dysferline (maladie neuromusculaire liée à) |
Lien associé : | Lien vers les actualités du site Institut de Myologie |
Texte intégral : |
Cinquante-quatre des 201 participants à l’étude internationale Jain Cos pour les dysferlinopathies se sont prêtés à une imagerie par résonance magnétique (IRM) quantitative et une spectroscopie RMN (sRMN) au P31 tous les ans pendant les trois ans de l’étude : 42 à Newcastle, 12 à l’Institut de Myologie, Paris. L'analyse de ces examens montrent : - une infiltration graisseuse variable, plus importante dans les muscles postérieurs des cuisses et des jambes ; - une augmentation moyenne de la fraction graisseuse globale des cuisses de 4,1% par an et 9,6% sur trois ans, et celle des jambes, de 3,0% par an et 8,4% sur trois ans chez les patients ambulants ; - une corrélation négative entre l’évolution du score fonctionnel (échelle NSAD) et celle de la fraction graisseuse chez les patients ambulants ; - une diminution moyenne de la section transversale des muscle de 11,0% pour les cuisses et 12,8% pour les jambes au cours des trois ans ; - une augmentation significative du signal Water T2 chez les patients ambulants, les plus élevés concernaient les muscles antérieurs de cuisse et de jambe ; - des index de sRMN au P31 significativement différents de ceux des contrôles sains, qui le sont restés tout au long de l’étude ; - un signal WaterT2 initial de la cuisse globale était corrélé à la modification de la fraction graisseuse à trois ans. Les auteurs concluent à la possibilité d’utiliser ces données quantitatives comme valeurs de référence pour de futurs essais cliniques dans les dysferlinopathies. |
Voir aussi : |
Documents numériques (1)
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