Titre : | Effets du stress, de la dépression et de la personnalité sur le risque de poussées de myasthénie auto-immune : Les Cahiers de Myologie numéro 22 - Lu pour Vous Clinique |
Revue : | médecine/sciences (m/s), 36, HS2 |
Auteurs : | Reveillere C |
Type de document : | Article |
Editeur : | AFM-TELETHON, 12/2020 |
Autre Editeur : | AFM-TELETHON |
Collection : | Les cahiers de myologie |
Pages : | p 56 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | adulte ; commentaire ; dépression ; facteur de risque ; myasthénie auto-immune ; personnalité (psychologie) ; stress psychologique |
Résumé : | Cette étude prospective [1] visait à évaluer l’impact du stress, d’épisodes dépressifs et des caractéristiques de la personnalité sur les poussées dans la myasthénie auto-immune (MG). Les 155 malades, âgés de 22 à 85 ans (moyenne de 58,5 ±14 ans ; 51,6 % de femmes) étaient suivis à la consultation neuromusculaire de l’hôpital général de Toronto (Canada). Tous les diagnostics de MG de cette cohorte longitudinale avaient été confirmés selon les critères en cours. La durée moyenne de la maladie était de 11,3 ±9,1 ans. Les données ont été recueillies à T0 et à T1 (à 6 mois ou avant en cas de rechute). Était considéré comme rechute un score au « Myasthenia gravis impairment index » (MGII) de plus de 5,5 points entre les deux passations. Les outils utilisés étaient des auto-questionnaires : la version courte de l’inventaire de Trèves pour l’évaluation du stress chronique (TICS) et la 2e édition de la « Beck’s Depression Inventory » (BDI-II) pour la dépression, la personnalité étant évaluée selon le modèle en cinq dimensions avec l’inventaire de personnalité révisé (NEO PI-R) de Costa et McCrae. Sur les 155 patients, 33 sujets ont eu une rechute (21,3 %). Ces rechutes étaient prédites par le niveau élevé de stress à T0 et associées avec un score croissant de dépression durant le semestre qui suit. Ni l’âge des patients, ni la durée de la maladie n’influaient sur les rechutes. Concernant la personnalité, la diversité des caractéristiques possibles au sein d’un faible effectif (33 sujets) demande une certaine prudence dans l’analyse. Il est toutefois possible de dégager deux tendances : (1) l’une sur les rechutes, prédites par le névrosisme (ou neuroticisme), et l’autre sur la gravité de l’atteinte : la sévérité moindre de la maladie est associée à la conscienciosité (ou capacité de contrôle). |
Lien associé : | Périodique accessible gratuitement sur le site "medecine sciences" |
Pubmed / DOI : | Pubmed : 33427639 / DOI : 10.1051/medsci/2020211 |
En ligne : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/33427639 |
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