Titre : | FSH : un nouvel oligonucléotide antisens prometteur ? |
Auteurs : | Cukierman L, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 15/06/2021 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale |
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Texte intégral : |
Brève AFM Un oligonucléotide antisens optimisé permet de cibler un plus grand nombre de muscles d’une souris modèle de myopathie facio-scapulo-humérale. Dans la myopathie facio-scapulo-humérale (FSH), le gène DUX4 est anormalement exprimé dans les muscles et joue un rôle central. C’est pourquoi certains chercheurs utilisent des oligonucléotides antisens pour inhiber l’expression de DUX4. Jusqu’ici, ils ne sont parvenus à le faire que dans un petit nombre de muscles Une équipe britannique a cherché à améliorer l’efficacité thérapeutique de ces oligonucléotides antisens en les couplant à un peptide qui cible mieux les cellules musculaires. Administré pendant un mois par voie systémique à des souris modèles de FSH, cet oligonucléotide antisens optimisé, appelé Vivo-PMO PACS4, a réduit de plus de 50% l’expression de DUX4 ainsi que des gènes activés par la protéine DUX4. Et pour la première fois, les chercheurs ont montré que cette administration systémique du Vivo-PMO PACS4 a été bénéfique sur un plus grand nombre de muscles, avec une amélioration significative de l'atrophie, de la force et de la fibrose musculaires et ainsi que de l’activité locomotrice des souris. Brève AIM L’injection systémique d’un oligonucléotide antisens optimisé à un modèle de souris FSH semble efficace La dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale (FSH) fait partie des myopathies les plus fréquentes. On distingue deux formes, la FSH1 et la FSH2. Dans les deux cas, le gène DUX4 est anormalement exprimé dans les muscles. Dans l’objectif d’inhiber DUX4, des chercheurs canadiens ont optimisé des oligonucléotides antisens en les couplant à un peptide qui pénètre mieux dans les cellules musculaires. Cet oligonucléotide antisens optimisé, le Vivo-PMO PACS4, a été administré pendant un mois par voie systémique à un modèle de souris transgénique dont l’expression de DUX4 dans les muscles squelettiques est induite par le tamoxifène. Les résultats publiés en mai 2021 ont montré chez ces souris : - une diminution de 50% de l’expression de DUX4 et des gènes activés par DUX4, - une amélioration de 12% de l’atrophie musculaire et de 52% de la force musculaire - une réduction de 17% de la fibrose musculaire et de 12% de la fatigue, - une amélioration de l’activité locomotrice. |
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