Titre : | L’IRM musculaire, un outil de plus en plus performant |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 19/11/2020 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | maladie neuromusculaire |
Lien associé : |
Lien vers la Brève du site AFM-Téléthon Lien vers la Brève du site Institut de Myologie |
Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Une équipe de l’Institut de Myologie a développé une nouvelle méthode d’IRM musculaire plus précise et qui permet une acquisition des images en moins de 5 minutes. L’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) est une méthode d’exploration des muscles qui se développe depuis une quinzaine d‘années. Elle concourt à l’établissement du diagnostic d’une maladie neuromusculaire. Elle sert aussi de plus en plus de biomarqueur de l’évolution de l’atteinte musculaire dans les études d’histoire naturelle d’une maladie ou dans les essais cliniques. Une de ses limites actuelles est la durée de l’examen pour obtenir des informations détaillées et la difficulté à explorer le volume musculaire dans toutes ses dimensions. Les chercheurs de l’Institut de Myologie (Paris) ont mis au point une nouvelle méthodologie d’imagerie en résonance magnétique nucléaire (IRM) qui permet d’obtenir de l’information (une image) des muscles d’une jambe entière en 3 dimensions et en profondeur avec un temps d’acquisition du signal (la durée de l’exament) inférieur à 5 minutes. Ils ont mis au point un indice qui permet ainsi de juger de l’activité de la maladie à l’intérieur du muscle. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie Toujours plus de précision et de rapidité en imagerie musculaire par résonance magnétique. Les méthodes d’investigation dans les maladies neuromusculaires évoluent dans le temps et en fonction du développement des nouvelles technologies. L’imagerie en est un parfait exemple, elle qui s’est imposée depuis une quinzaine d’années comme un outil complémentaire pour l’établissement du diagnostic mais s’impose aussi de plus en plus comme un biomarqueur fiable et non invasif dans le cadre de l’histoire naturelle d’une maladie musculaire ou d’un essai thérapeutique. Le temps d’acquisition des images et la difficulté de discerner les altérations tissulaires au plus intime des muscles, notamment en 3D, restent des freins à son développement et à son utilisation en routine. Dans un article publié en septembre 2020, des chercheurs de l’Institut de Myologie (Paris), soutenus par l’AFM-Téléthon, rapportent la mise au point de plusieurs séquences et algorithmes permettant en imagerie par résonance magnétique (IRM) de circonvenir en partie à ces écueils. L’originalité de cette nouvelle approche tient à la possibilité de quantifier en même temps la fraction du tissu adipeux et la teneur en eau en séquence T1, et ce dans les trois dimensions de l’espace (3D) et à l’échelle d’une jambe entière. Cette étude, réalisée chez onze volontaires sains et six personnes atteintes de maladies neuromusculaires, confirme également, dans ces conditions 3D, l’intérêt du MRF T1 -FF, un indice permettant de juger de l’activité du processus lésionnel à l’intérieur du muscle. En diminuant la fréquence d’échantillonnage, les chercheurs ont pu aussi considérablement réduire le temps d’acquisition de telles images (4 minutes 20 secondes). |
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Documents numériques (1)
B_MRF_3D-MRi-20201119 Adobe Acrobat PDF |