Titre : | Myasthénie auto-immune : un impact non négligeable sur l’emploi |
Auteurs : | S Marion, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 26/03/2020 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | emploi ; myasthénie auto-immune |
Lien associé : |
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Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Les personnes atteintes de myasthénie auto-immune exercent moins souvent que les autres une activité professionnelle. La preuve par deux études récentes. Aux âges habituels de la vie active, seuls 50% des personnes atteintes de myasthénie auto-immune sont en capacité de travailler, soit près de 25% de moins que la moyenne des Européens de 20 à 64 ans. Ces données sont issues de l’analyse de 19 études parues sur le sujet depuis l’année 2 000. Elles ont rassemblé un total de 3 600 malades de différents pays du monde et âgés, en moyenne, de 48 ans. Leur méta-analyse n’a pas retrouvé de différence significative en fonction de la forme de myasthénie, du sexe, de la durée de la maladie ou encore de l’âge. Quand les symptômes persistent En revanche, avoir une myasthénie résistante aux traitements habituels (forme dite « réfractaire ») impacte, sans surprise, la possibilité d’exercer une activité professionnelle comme le démontre une autre étude. Une équipe américaine l’a menée auprès de 825 personnes âgées de 18 à 64 ans, atteintes d’une myasthénie depuis au moins deux ans et inscrites au registre de la Myasthenia Gravis Foundation of America (MGFA). Les malades atteints d’une forme réfractaire sont moins nombreux que ceux atteints d’une forme non réfractaire à exercer une activité à plein temps (23,7% versus 44,5%) ou à temps partiel (7,9% versus 11,4%). Pour autant, ils ne sont pas plus souvent en arrêt de travail. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie La myasthénie auto-immune réduit les chances de pouvoir travailler, surtout dans sa forme réfractaire. Maladie dysimmunitaire de la jonction neuromusculaire, la myasthénie auto-immune débute dans 60% des cas chez un adulte avant l’âge de 40 ans, soit en pleine « vie active ». Dès lors, quel est son impact sur la possibilité d’exercer une activité professionnelle ? Deux publications fournissent des éléments de réponse : • la myasthénie réduirait le taux d’emploi de 15 à 35%, les personnes atteintes étant seulement 50% à exercer une activité professionnelle, selon une méta-analyse de 19 études qui ont rassemblé un total de 3 600 participants (47,5 ans d’âge moyen) de différents pays ; • les patients atteints d’une forme réfractaire de myasthénie sont plus souvent sans emploi que ceux atteints d’une forme non réfractaire (68,4% vs 44,1%) et travaillent moins souvent à temps plein (23,7% vs 44,5%). Ils ne sont pas plus souvent en arrêt de travail, selon une étude menée auprès de 825 personnes inscrites au registre de la Myasthenia Gravis Foundation of America (MGFA), atteintes d’une myasthénie depuis deux ans ou plus et âgées de 18 à 64 ans. |
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