Titre : | Maladies neuromusculaires : de l’intérêt de l’exercice |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 19/03/2020 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | exercice musculaire ; maladie neuromusculaire |
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Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM De nouveaux articles en faveur de l’exercice dans les maladies neuromusculaires ont été publiés. On a longtemps considéré que l’exercice n’était pas forcément bénéfique dans les maladies neuromusculaires. La publication de récents articles médico-scientifiques sur ce sujet est toutefois en train de faire évoluer ce dogme. C’est le cas de quatre articles publiés en décembre 2019 dans un numéro de la revue Acta Myologica par deux équipes italiennes, une danoise et une néerlandaise. A la suite de la compilation de toutes les nouvelles connaissances sur ce sujet aussi bien dans les myopathies que les neuropathies et les maladies du motoneurone, ces équipes ont émis plusieurs recommandations sur l’exercice dans les maladies neuromusculaires, en particulier il existe un véritable consensus pour revisiter l’impact de telles interventions à la lumière des avancées dans la compréhension des mécanismes de chacune des maladies neuromusculaires. Les multiples modalités de l’exercice et la diversité des prescriptions en font une thérapie personnalisée qui s’est avérée, sauf exception, sans danger. Dans la myopathie facio-scapulo-humérale, par exemple, il pourrait être bénéfique tant au niveau de l’inflammation que des facteurs épigénétiques. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie L’exercice dans les maladies neuromusculaires : vers une révision des dogmes. Longtemps, le dogme selon lequel l’exercice serait nocif dans les maladies neuromusculaires, est resté solidement ancré dans les mentalités des scientifiques et des médecins chargés de ces pathologies. Ceci était particulièrement vrai dans les dystrophies musculaires en général et dans la myopathie de Duchenne (DMD) en particulier. L’élévation franche des taux sériques de créatine-phospho-kinase chez la souris modèle de DMD soumise à un exercice soutenu, a souvent été mise en avant pour justifier la restriction, voire la contre-indication de l’activité physique chez les personnes concernées. A la faveur de publications de plus en plus nombreuses, les choses sont en train d’évoluer. Dans un numéro de la revue Acta Myologica sorti en décembre 2019 et consacré à ce thème, deux équipes italiennes, une danoise et une néerlandaise ont compilé toutes les nouvelles connaissances du domaine tant pour les myopathies que pour les neuropathies et les maladies du motoneurone. Elles ont émis plusieurs recommandations sur le sujet. Il y a tout d’abord consensus pour revisiter l’impact de telles interventions à l’aune des avancées obtenues dans la physiopathologie de chacune des maladies neuromusculaires, et ce jusqu’au niveau moléculaire. L’exercice s’apparente à une vraie thérapie personnalisée dans ces multiples modalités comme dans ses prescriptions, et il est, à quelques très rares exceptions près, sans danger. L’exemple de la myopathie facio-scapulo-humérale, repris par plusieurs des auteurs, est de ce point de vue très instructif. L’exercice pourrait ainsi être bénéfique tant au niveau de l’inflammation que des facteurs épigénétiques. |
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