Titre : | LGMD R1 : une nouvelle approche de thérapie cellulaire |
Auteurs : | Cukierman L, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 11/10/2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | calpaïne 3 (maladie liée à) ; CRISPR/Cas9 ; dystrophie musculaire des ceintures ; in vitro ; in vivo ; maladie neuromusculaire ; souris |
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Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Réparer des cellules souches avec CRISPR/Cas9 avant réimplantation, une piste qui fonctionne dans des cellules ou des souris atteintes de LGMD R1 liée à la calpaïne 3. La thérapie cellulaire consiste à remplacer des cellules malades (d’un tissu, d’un organe…) par une greffe de cellules saines, le plus souvent de cellules souches. Il peut s’agir de cellules provenant du patient lui-même (on parle de greffe autologue) ou d’un donneur (on parle de greffe hétérologue). Un des avantages de la greffe autologue est qu’il n’y a pas de risque de rejet des cellules puisqu’il s’agit de propres cellules du patient. C’est pourquoi une équipe américaine, espagnole et mexicaine a cherché à réparer des cellules souches de personnes atteintes d’une myopathie des ceintures (LGMD), la LGMD R1 liée à la calpaïne 3 (anciennement LGMD2A) dans le but de pouvoir les réimplanter. Pour cela, elle a utilisé le système CRISPR/Cas9 , une sorte de ciseau moléculaire, pour réparer l’anomalie génétique de cellules souches pluripotentes induites – des cellules qui peuvent s’auto-renouveler indéfiniment en culture et se différencier en n’importe quelles cellules spécialisées de l’organisme - de 3 patients atteints de LGMD R1, qui présentaient trois mutations différentes dans le gène de la calpaïne 3. La transplantation de ces cellules souches ainsi transformées dans des cultures de cellules musculaires en développement (myotubes) ou dans une souris modèle de LGMD R1 liée à la calpaïne 3 a permis une restauration de l’expression de la calpaïne 3 dans les deux modèles. Ces résultats apportent la preuve de concept de la faisabilité d’une telle approche pour le développement de thérapie cellulaire autologue dans cette forme de LGMD. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie Utiliser le système CRISPR/Cas9 pour réparer des cellules souches avant leur transplantation est efficace in vitro et in vivo dans la LGMD R1 liée à la calpaïne 3. Une équipe américaine, espagnole et mexicaine a utilisé le système CRISPR/Cas9 pour réparer des cellules souches pluripotentes induites de 3 patients atteints de LGMD R1 liée à la calpaïne 3 (ex-LGMD2A), présentant trois mutations différentes dans le gène de la calpaïne 3. La transplantation de ces cellules souches ainsi corrigées dans des cultures de myotubes ou dans une souris modèle de LGMD R1 liée à la calpaïne 3 a restauré l’expression de la calpaïne 3 in vitro et in vivo. Ces résultats apportent la preuve de concept de la faisabilité d’une telle approche pour le développement de thérapie cellulaire autologue dans cette forme de LGMD. |
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