Titre : | LGMD D2 liée à la transportine : découverte de deux nouvelles familles |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 20/08/2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | analyse génétique ; ARN messager ; dystrophie musculaire des ceintures ; dystrophie musculaire des ceintures autosomique dominante ; gene TNPO3 ; LGMDR1 liée à la calpaïne-3 ; maladie neuromusculaire ; séquençage ; terminologie |
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Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Deux équipes rapportent l’observation de deux familles atteintes d’une forme très rare de dystrophie musculaire des ceintures autosomique dominante, la LGMD D2 La dystrophie musculaire des ceintures D2 liée à la transportine (LGMD D2), ex- LGMD1F dans l’ancienne nomenclature, est une forme de dystrophie musculaire des ceintures dominante très rare. Les anomalies du gène TNPO3 qui la cause n’ont été décrites que dans une seule famille et chez une personne non apparentée en 2013. Le gène TNPO3 code une protéine appelée transportine, laquelle joue un rôle important dans le transfert à l’intérieur du noyau d’autres protéines nécessaires à la bonne maturation des ARN messagers. Deux nouvelles familles atteintes de LGMD D2 liée à la transportine ont été rapportées, l’une en mai 2019 par une équipe finlandaise et l’autre en juin 2019 par une équipe italienne. • Dans la famille finlandaise, d’origine suédoise, trois membres étaient atteints sur trois générations. La maladie s’y manifestait plutôt comme une forme congénitale de myopathie. • Dans la famille italienne, d’origine hongroise, la mère présentait une myopathie des ceintures peu sévère, alors que son fils présentait des manifestations plus précoces, ressemblant à une myopathie congénitale. Ni l’un, ni l’autre, ne présentaient d’atteinte cardiaque et l’histologie musculaire montrait des anomalies non spécifiques. • L’analyse génétique par séquençage à haut débit a retrouvé la même anomalie génétique dans les deux familles (c2757delC). ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie Une forme rare de dystrophie musculaire des ceintures : deux nouvelles observations de transportinopathie Les dystrophies musculaires des ceintures (ou LGMD ou Limb Girdle Muscular Dystrophies) constituent un ensemble hétérogène de maladies génétiquement déterminées touchant les muscles des ceintures pelvienne et scapulaire. Près de 40 gènes, récessifs pour la plupart, ont été mis en cause à ce jour. Parmi eux, le gène TNPO3, un gène dominant, code une protéine appelée transportine laquelle joue un rôle important dans le transfert à l’intérieur du noyau d’autres protéines nécessaires au bon fonctionnement de l’épissage des ARN messagers. Jusqu’ici, une seule famille italo-espagnole avait été rapportée dans la littérature. Dans deux articles publiés l’un en juin 2019 et l’autre en mai 2019, des chercheurs italiens, d’un côté, et finlandais, de l’autre, rapportent l’observation de deux nouvelles familles de atteintes de LGMD D2 (ou 1F selon l’ancienne nomenclature internationale). Dans l’observation italienne, une mère et son fils étaient atteints. La mère, d’origine hongroise, présentait un phénotype LGMD peu sévère et son fils, atteint plus précocement, présentait un tableau compatible avec une myopathie congénitale. Aucun des deux ne présentaient d’atteinte cardiaque. L’histologie musculaire était assez peu spécifique avec quelques noyaux centralisés (chez le fils) et quelques fibres atrophiques (chez la mère). Dans l’observation finlandaise, la famille, d’origine suédoise comprenait trois membres atteints sur trois générations. Le phénotype était plutôt celui d’une myopathie congénitale. Le séquençage à haut débit a permis d’identifier une mutation pathogène du gène TNPO3 qui s’est avérée être la même dans les deux familles (c2757delC). |
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