Titre : | Maladies neuromusculaires : une exploration du diaphragme non invasive |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 06/08/2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | diaphragme ; dystrophie musculaire ; dystrophie musculaire de Duchenne ; échographie ; hypoventilation ; hypoventilation alvéolaire ; maladie de Pompe ; maladie neuromusculaire ; sniff test |
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Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Mise au point d’une nouvelle méthode d’évaluation du diaphragme non invasive basée sur l’échographie du diaphragme lors d’une manœuvre de reniflement (sniff test). Les difficultés respiratoires, essentiellement dues à une faiblesse des muscles inspiratoires, sont fréquentes dans les maladies neuromusculaires. Le diaphragme est un des muscles inspiratoires principaux, dont la faiblesse est, notamment, à l’origine de l’insuffisance respiratoire dans la dystrophie musculaire de Duchenne et la maladie de Pompe. Il agit comme une sorte de soufflet situé entre l’abdomen et le thorax. Lors de l’inspiration, sa contraction entraine son abaissement vers le ventre, augmentant ainsi le volume des poumons dans lesquels l’air pénètre. Lors de l’expiration, il se relâche et remonte vers la cage thoracique. Si ce muscle est d’une toute première importance pour une bonne respiration, son exploration précise est complexe et nécessite l’utilisation de techniques de mesure de pressions invasives. Des chercheurs de Garches ont mis au point une nouvelle technique non invasive d’évaluation de la fonction du muscle diaphragmatique. Cette méthode consiste à faire un examen échographique du diaphragme pendant une manœuvre de reniflement maximum (sniff test). Selon un nombre grandissant d’experts, le sniff test serait d’ailleurs beaucoup plus fiable et prédictif de l’atteinte respiratoire que la simple mesure de la capacité vitale. Les résultats de l’étude clinique visant à explorer la validité de la méthode en la comparant aux autres méthodes habituelles d’exploration de la fonction respiratoire (mesures de la capacité vitale, des pressions inspiratoires et expiratoires, du volume expiratoire maximum en une seconde, des pressions lors du sniff test et de la quantité de CO2 dans le sang...) ont été publiés en avril 2019. Quatre-vingt neuf personnes atteintes d’une maladie neuromusculaire suivies dans le Centre de référence et 27 sujets sains ont participé à cette étude. L’analyse des résultats montre une bonne corrélation entre l’évaluation échographique du diaphragme et les mesures de pressions lors du sniff test. Cette nouvelle méthode non invasive pourrait s’avérer donc très utile dans le cadre d’essais cliniques. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie Maladies neuromusculaires et exploration de la fonction diaphragmatique : une nouvelle méthode non invasive. Un nombre important de maladies neuromusculaires induit des problèmes respiratoires, essentiellement du fait d’un déficit des muscles chargés d’assurer une ventilation efficace. Parmi ces muscles, le diaphragme, sorte de soufflet situé entre l’abdomen et le thorax, revêt une importance toute particulière dans la genèse de l’hypoventilation alvéolaire dans au moins deux myopathies : la dystrophie musculaire de Duchenne et la maladie de Pompe. Son exploration fine est toutefois complexe et fait le plus souvent appel à des techniques invasives de mesures des pressions. Dans un article publié en avril 2019, des chercheurs de Garches rapportent la mise au point d’une nouvelle technique, non invasive, d’évaluation de la fonction du muscle diaphragmatique. Elle consiste à coupler l’examen du diaphragme en échographie à une manœuvre forcée de reniflement (sniff test). Selon un nombre grandissant d’experts, le sniff test serait d’ailleurs beaucoup plus fiable et prédictif de l’atteinte respiratoire que la simple mesure de la capacité vitale. Quatre-vingt neuf personnes atteintes d’une maladie neuromusculaire suivies dans le centre de référence et 27 sujets sains ont participé à une étude clinique cherchant à corréler les mesures obtenues en échographie du diaphragme et les pressions lors du sniff test, ainsi que celle de la capacité vitale. L’étude permet de conclure à une bonne corrélation entre échographie diaphragmatique et pressions obtenues lors sniff test, et ce pour les deux hémi-diaphragmes. Cette nouvelle méthode non invasive pourrait s’avérer très utile dans le cadre d’essais thérapeutiques. |
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