Titre : | Alpha-sarcoglycanopathie (LGMD 2D) : une thérapie génique par voie artérielle |
Auteurs : | Rivière H, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 16/05/2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | alpha-sarcoglycane (maladie musculaire liée à) ; biopsie musculaire ; gène ; gène SGCA ; LGMDR3 liée à l'alpha-sarcoglycane ; maladie neuromusculaire ; protéine ; thérapie génique ; vecteur adénoassocié |
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Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Preuve de sa faisabilité d’une thérapie génique dans l’alpha-sarcoglycanopathie (LGMD 2D ou LGMD R3 liée à l’alpha-dystroglycane) par voie artérielle. L’équipe américaine du centre de thérapie génique du Nationwide Children’s Hospital de Columbus (Ohio) a administré pour la première fois chez l’homme une thérapie génique grâce à une technique d’injection ciblée sur un membre (ILI pour isolated limb infusion) utilisée dans le traitement de certains cancers touchant les membres et considérée comme moins invasive qu’une perfusion d’un membre isolé sous garrot ou ILP (isolated limb perfusion) Les résultats de l’administration de cette thérapie génique intra-artérielle chez 6 personnes atteintes d’alpha-sarcoglycanopathie (LGMD 2D ou LGMD R3 liée à l’alpha-dystroglycane dans la nouvelle nomenclature) ont été rapportés dans un article publié en mars 2019. Cette approche a été bien tolérée. Des biopsies musculaires de contrôle ont montré une ré-expression du gène et de la protéine, et pour certains des participants, une discrète amélioration clinique a été notée. Si la preuve de concept de cette méthode est établie, le ciblage des muscles proximaux (plus près du tronc) par une telle thérapie locale reste un défi important. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie Un mode d’administration original d’une thérapie génique dans une forme de myopathie des ceintures, l’alpha-sarcoglycanopathie (LGMD 2D) Les myopathies ou dystrophies des ceintures (LGMD pour Limb Girdle Muscular Dystrophy) sont caractérisées par une faiblesse prédominant aux muscles des racines des membres (ceinture pelvienne et scapulaire) de gravité et de nature très diverses. Elles concernent plusieurs centaines de personnes en France. La nomenclature des LGMD a récemment évolué pour tenir compte de la grande diversité des gènes en cause et du grand éventail des phénotypes cliniques. Dans un article publié en mars 2019, l’équipe américaine du Nationwide Children’s Hospital de Columbus (Ohio) rapporte ce qui constitue une première dans le domaine, à savoir une étude pilote de thérapie génique par voie intra-artérielle dans l’alpha-sarcoglycanopathie (LGMD 2D ou LGMD R3 liée à l’alpha-dystroglycane dans la nouvelle nomenclature), l’une des 28 formes autosomiques récessives de LGMD. L’originalité de l’essai tenait dans le caractère ciblé de l’administration du transgène par le biais de l’artère fémorale. Le transgène contenait le gène SGCA sous contrôle d’un promoteur musculaire spécifique, l’ensemble étant transporté dans un virus inactivé de type AAV. Ce type d’injection communément utilisée dans la thérapie de certains cancers touchant les membres, appelée l’ILI (pour isolated limb infusion) est considérée comme moins invasive qu’une perfusion d’un membre isolé sous garrot ou ILP (isolated limb perfusion). Six patients ont participé à l’essai, le premier d’entre eux, un adulte, ayant servi pour vérifier l’absence de toxicité de cette approche. Des biopsies musculaires de contrôle ont montré la ré-expression du gène et de la protéine, et pour certains des patients, une discrète amélioration clinique était notée. Le ciblage de groupes musculaires plus proximaux reste un défi majeur pour cette méthode dont la preuve de concept est désormais établie. |
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