Title: | SMA : des facteurs génétiques modificateurs complexes |
Authors: | Urtizberea JA, Author |
Material Type: | Abstract |
Publication Date: | 29/04/2019 |
Languages: | French |
Keywords : | neuromuscular disease ; proximal spinal muscular atrophy ; sequencing ; SMN1 gene ; SMN1-related proximal spinal muscular atrophy ; SMN2 gene |
Lien associé : | Lien vers la Brève du site AFM-Téléthon |
Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Un séquençage ciblé de la région SMN1/SMN2 dévoile une plus grande complexité de la région et des facteurs modificateurs qui entrent en jeu dans la SMA. L’amyotrophie spinale proximale liée au gène SMN1 (ou SMA, pour spinal muscular atrophy) est due, dans la plupart des cas, à une délétion homozygote du gène SMN1. Le gène SNM2, quasi-identique au gène SMN1, est présent en plusieurs exemplaires à proximité du gène SMN1 et est, depuis longtemps, supposé être un gène modificateur du phénotype clinique de la SMA : plus son nombre de copie est grand, moindre est la sévérité de la maladie. Dans un article publié en février 2019, des chercheurs américains ont utilisé une technique de séquençage ciblé de la région où se trouvent les gènes SMN1 et SMN2 à la recherche de facteurs génétiques modificateurs. Les résultats de ces analyses génétiques poussées chez 217 individus atteints de SMA confirment l’absence de corrélation stricte entre la gravité des manifestations de la maladie et le nombre de copie de SMN2, puisque 58 d’entre eux avaient un phénotype plus modéré que celui attendu et 19 en avaient un plus sévère. Ils amènent les auteurs à conclure à une très grande instabilité de la région et à remettre en cause le dogme selon lequel SMN1 et SMN2 seraient en position inversée. Par ailleurs, ils montrent que toutes les copies du gène SMN2 ne se valent pas, certaines variations individuelles (polymorphismes) pouvant expliquer des différences de sévérité de la maladie au sein de certaines familles. L’existence de facteurs génétiques modificateurs en dehors de cette région SMN1/SMN2 semble désormais avérée, même si leur analyse fine est encore délicate pour un usage clinique. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie SMA : une avancée dans la recherche d’autres facteurs génétiques modificateurs du phénotype. L’amyotrophie spinale proximale liée au gène SMN1 (ou SMA, pour spinal muscular atrophy) est une maladie neuromusculaire assez fréquente chez l’enfant et responsable de paralysies. Transmise selon un mode autosomique récessif, elle est due, dans la plupart des cas, à une délétion homozygote du gène SMN1 sur le bras long du chromosome 5. Un gène quasi-identique, le gène SNM2, est présent en plusieurs exemplaires à proximité du gène SMN1 et est connu depuis longtemps comme un gène modificateur du phénotype clinique de la SMA. La corrélation inversement proportionnelle entre le nombre de copies du gène SMN2 et la sévérité de la maladie est toutefois loin d’être parfaite. Dans un article publié en février 2019, des chercheurs américains ont utilisé une technique de séquençage ciblé de la région où se trouvent SMN1 et SMN2 à la recherche de facteurs génétiques modificateurs. À partir des échantillons de 217 individus atteints de SMA, les auteurs confirment l’absence de corrélation stricte entre la gravité du phénotype et le nombre de copie de SMN2, puisque 58 d’entre eux avaient un phénotype plus modéré que celui attendu et 19 en avaient un plus sévère. Leur analyse génétique poussée les amène à conclure à une très grande instabilité de la région et à remettre en cause le dogme selon lequel SMN1 et SMN2 seraient en position inversée. Par ailleurs, toutes les copies du gène SMN2 ne se valent pas, certains polymorphismes pouvant expliquer les variations phénotypiques intra-familiales observées dans certaines familles. L’existence de facteurs génétiques modificateurs en dehors de cette région SMN1/SMN2 semble désormais avérée même si leur analyse fine est encore délicate pour un usage clinique. Une fois encore, la valorisation des exceptions à la règle commune est toujours, dans ce domaine comme dans d’autres, enrichissante. |
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