Titre : | LGMD : Panorama génétique des dystrophies musculaires des ceintures. |
Auteurs : | Samira Conchon, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 05/03/2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | ceinture pelvienne ; ceinture scapulaire ; diagnostic ; dystrophie musculaire des ceintures ; gène ; gène ANO5 ; gène CAPN3 ; gène DNAJB6 ; gène DYSF ; gène FKRP ; gène FKTN ; gène GAA ; gène ISPD ; gène SGCB ; gène SGCG ; gène TRIM32 ; maladie de Pompe à début tardif ; maladie neuromusculaire ; séquençage ; transmission autosomique dominante ; transmission autosomique récessive |
Lien associé : | Lien vers la Brève du site AFM-Téléthon |
Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM Une étude américaine menée sur une cohorte de 4656 individus suspectés cliniquement de dystrophies musculaires des ceintures (LGMD) apporte des éclairages nouveaux sur les mécanismes en cause. Les dystrophies musculaires des ceintures (LGMD, Limb Girdle Muscular Dystrophy) constituent un groupe hétérogène de maladies neuromusculaires d’origine génétique avec plus de 30 gènes associés à autant de types différents. Elles se manifestent par un déficit et une atrophie les muscles du bassin (ceinture pelvienne) et des épaules (ceinture scapulaire). Aucun programme de séquençage à grande échelle des LGMD n'a été réalisé. Une étude américaine a été menée dans le but de mieux comprendre les bases génétiques et les mécanismes sous-jacents des LGMD et de connaître la prévalence relative des différentes formes aux États-Unis. Les résultats de ce travail mené de juin 2015 à juin 2017 chez 4656 individus suspectés cliniquement d’être atteints de LGMD ont été publiés en décembre 2018. Le séquençage des 35 gènes associés aux LGMD a permis le diagnostic moléculaire de 27% des participants (1259 cas). Les principaux gènes impliqués étaient CAPN3 (17%), DYSF (16%), FKRP (9%) et ANO5 (7%). Cette étude a mis en évidence une prévalence plus élevée de la maladie de Pompe à début tardif, de la LGMD1E associée au gène DNAJB6 et des formes autosomiques dominantes de LGMD dues aux anomalies de CAPN3. Associées à celles des gènes connus pour être en cause dans les LGMD, des anomalies de plusieurs autres gènes ont été fréquemment retrouvées, suggérant leur contribution possible dans l’apparition d’une LGMD. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie LGMD : Analyse génétique sur une cohorte de 4656 individus suspectés cliniquement de dystrophies musculaires des ceintures aux Etats-Unis. Les dystrophies musculaires des ceintures (LGMD, Limb Girdle Muscular Dystrophy) constituent un groupe hétérogène de maladies neuromusculaires d’origine génétique avec plus de 30 gènes associés à autant de types différents. Aucun programme de séquençage à grande échelle des LGMD n'a été réalisé. De juin 2015 à juin 2017, une étude américaine a été menée sur une cohorte de 4656 sujets suspectés cliniquement d’être atteints de LGMD afin de mettre en évidence : le spectre des variations génétiques, la prévalence des différents sous-types, les mécanismes sous-jacents de la LGMD. Le séquençage à haut débit s’est effectué sur 35 gènes associés à la LGMD. L’analyse critique des données moléculaires, portant sur 1259 individus (27%), a mis en évidence : - 11 sous-types différents de LGMD à transmission autosomique récessive, associés aux gènes : DYSF, FKRP, GAA, SGA, SGCB, SGCG, TRIM32, FKTN, ANO5, POMPT2 et ISPD ; - aucune des quatre formes de LGMD à transmission autosomique récessive liées à POMPT1, SGCD, DAG1 ou POMGNT1 ; - la prévalence, majoritaire dans la population américaine, des variants délétères dans l'un des gènes suivants: 17% CAPN3 (175/1003 cas) ,16% DYSF (167/1003 cas), 9% FKRP (87/1003 cas), 7% ANO5 (72 /1003 cas) - une prévalence plus élevée de la maladie de Pompe à début tardif, de la LGMD1E associée au gène DNAJB6 et des formes de LGMD autosomiques dominantes associées aux anomalies de CAPN3. Des anomalies de plusieurs autres gènes, associées à celles des gènes connus pour être en cause dans les LGMD, ont été fréquemment retrouvées, suggérant une synergie possible dans l’apparition d’une LGMD. |
Voir aussi : |