Titre : | Bénéfices de la thérapie cognitive et comportementale dans la DM1 |
Auteurs : | Bichat M, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 10/09/2018 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | chute accidentelle ; dystrophie myotonique ; dystrophie myotonique de type 1 ; essai clinique ; fatigue ; maladie neuromusculaire ; phobie ; prise en charge thérapeutique ; psychothérapie ; thérapie cognitivo-comportementale ; trouble du sommeil |
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Texte intégral : |
Brève publiée sur le site Internet de l'AFM L’essai OPTIMISTIC montre que les personnes atteintes de DM1 et souffrant de fatigue chronique seraient plus actives et moins fatiguées grâce à la thérapie cognitivo-comportementale. L’essai OPTIMISTIC* a été mené auprès de 231 personnes atteintes de maladie de Steinert (ou dystrophie myotonique de type 1, DM1) et souffrant de fatigue chronique sévère. La moitié des participants a suivi des séances de thérapie cognitive et comportementale (TCC), , pendant 10 mois. Les autres participants bénéficiaient de la prise en charge médicale habituelle dans la maladie de Steinert. Les résultats de l’essai, publiés en août 2018, montrent que les personnes ayant bénéficié de la TCC réalisaient plus d’activités physiques au cours de leurs journées et avaient une meilleure participation sociale (dans le cadre familial, amical, professionnel…). Leur niveau de fatigue et de somnolence pendant la journée était également diminué. Il s’agit du premier essai clinique de cette envergure dans la maladie de Steinert : il a été mené d’avril 2014 à juillet 2018, dans 4 pays européens – la France, l’Allemagne, l’Angleterre et les Pays-Bas. La thérapie cognitive comportementale, une méthode pragmatique diminution de l'activité physique La thérapie cognitive et comportementale est une forme de psychothérapie qui aide à résoudre des problèmes précis de la vie quotidienne en agissant sur des attitudes défavorables ou des peurs, voire des phobies, qui renforcent ces difficultés. Cette approche est personnalisée, adaptée aux objectifs de chacun. Dans la maladie de Steinert, la fatigue chronique sévère est liée à l, aux troubles du sommeil, à la douleur, à l'apathie… En retour, elle a des répercussions sur de nombreux aspects de la vie quotidienne : somnolence dans la journée, manque de motivation au travail, à la maison ou pour les loisirs, restriction des activités quotidiennes, difficultés pour se concentrer... Pour briser ce cercle vicieux, la thérapie cognitive et comportementale s’est concentrée sur ces différents éléments, en fonction des besoins et objectifs exprimés par chaque participant. Cela leur a permis de se remotiver à être plus actif et de retrouver le moral. Après l’arrêt de la thérapie, ces effets positifs ont eu tendance à s’atténuer avec le temps. Être accompagné dans la reprise d’une activité Grâce à la thérapie cognitive et comportementale, les personnes sont plus actives, mais cela a aussi augmenté, chez la moitié d’entre elles, la fréquence des chutes, pour la plupart sans gravité. Le risque de chute est connu chez les personnes atteintes de DM1. Il fait partie des conséquences de la maladie. Le médecin traitant peut proposer une prise en charge spécifique, comprenant, selon les difficultés rencontrées, des exercices de rééducation avec un kinésithérapeute ou ergothérapeute, l’utilisation d’aides techniques (canne, orthèse…), la prise en charge des difficultés visuelles… C’est d’autant plus important que la peur de chuter peut être à l’origine d’une restriction des activités quotidiennes. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Brève publiée sur le site Internet de l'Institut de Myologie Les résultats de l’essai OPTIMISTIC mettent en évidence les bénéfices de la thérapie cognitivo-comportementale dans la maladie de Steinert •L’essai OPTIMISTIC* est un essai européen qui a évalué l'efficacité de la thérapie cognitive et comportementale (TCC) chez 231 personnes atteintes de maladie de Steinert (ou dystrophie myotonique de type 1, DM1) et souffrant de fatigue chronique sévère dans le but d’augmenter leur activité physique et diminuer la fatigue chronique. •La moitié des participants a suivi des séances de thérapie cognitive et comportementale pendant 10 mois ; l’autre moitié bénéficiait de la prise en charge médicale habituelle dans la maladie de Steinert. •Les résultats de l’essai, publiés en août 2018, montrent que les personnes ayant bénéficié de la TCC sont plus actives pendant la journée (échelle DM1-Activ-c, actimètre, test de marche de 6 minutes…) avec une meilleure participation sociale (dans le cadre familial, amical, professionnel…) et un niveau de fatigue et de somnolence diminué. •Chez la moitié des participants, la TCC a augmenté la fréquence des chutes (pour la plupart sans gravité). Une prise en charge spécifique peut leur être proposée (exercices de rééducation, utilisation d’aides techniques, prise en charge des difficultés visuelles…). *Observational Prolonged Trial In Myotonic dystrophy type 1 to Improve Quality of Life- Standards, a Target Identification Collaboration |
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