Titre : | [The myotubularin-desmin complex regulates mitochondria dynamics]. |
Revue : | médecine/sciences (m/s), 27, 5 |
Auteurs : | Hnia K, Auteur ; Laporte J, Auteur |
Type de document : | Article |
Editeur : | EDP Sciences, 05/2011 |
Pages : | p. 458-60 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | actine ; desmine ; fibre musculaire ; gène DES ; gène MTM1 ; humain ; mitochondrie ; modèle animal ; muscle squelettique ; myopathie centronucléaire ; myopathie myofibrillaire ; myopathie myotubulaire liée à l'X ; myotubularine ; myotubularine (maladie neuromusculaire liée à) ; souris |
Résumé : |
Les myopathies centronucléaires (CNM) regroupent des myopathies rares caractérisées par une faiblesse musculaire généralisée et le positionnement anormal d’organites comme les noyaux dans les muscles squelettiques [1]. La forme liée au chromosome X, aussi appelée myopathie myotubulaire (XLCNM, X-linked centronuclear myopathy), se manifeste par une hypotonie sévère à la naissance, entraînant souvent le décès du patient dans la première année. Cette forme est attribuée à des mutations du gène MTM1 codant pour la myotubularine [1]. Deux autres formes de myopathies centronucléaires autosomiques ont été décrites : l’une à transmission dominante (ADCNM) et l’autre à transmission récessive (ARCNM), attribuées à des mutations dans le gène DNM2 codant pour la GTPase dynamine 2 [2] et dans le gène BIN1 (amphiphysine 2), respectivement [1, 3, 4]. En général, le phénotype des patients atteints de la forme XLCNM est plus sévère.
La myotubularine (MTM1) partage des homologies de séquence avec la famille des protéines tyrosine phosphatases mais son activité enzymatique s’exerce sur une classe de lipides membranaires, les phosphoinositides (PI) [3]. Ces seconds messagers sont impliqués dans plusieurs processus cellulaires comme le trafic des membranes internes et le remodelage du cytosquelette d’actine [5]. La famille des myotubularines comporte 14 membres (MTM1, MTMR1-13, myotubularin-related proteins) et est subdivisée en 2 sous-groupes : les myotubularines enzymatiquement actives (MTM1, MTMR1-4, R6-8) et inactives (MTMR5, MTMR9-13) [6]. Les connaissances sur le rôle cellulaire de MTM1 se limitent à son implication dans la voie de l’endocytose où elle agit sur le métabolisme des phosphoinositides [3]. Cependant, sa fonction dans le muscle n’a pas encore été élucidée. Afin de comprendre comment l’absence de cette protéine provoque des défauts d’organisation intracellulaire spécifiquement dans le muscle squelettique, nous avons entrepris l’identification de ses partenaires. |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1051/medsci/2011275004 / Pubmed : 21609660 |
En ligne : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21609660 |
Voir aussi : |
Documents numériques (1)
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