Titre : | Chirurgie orthodontique et maladies neuromusculaires: retour d’expérience de la Mayo Clinic |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 27/11/2015 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | anesthésie ; chirurgie de la tête et du cou ; déformation ostéoarticulaire ; dystrophie myotonique de type 1 ; myopathie congénitale ; orthodontie ; période postopératoire |
Texte intégral : |
Texte intégral de la brève Un certain nombre de maladies neuromusculaires s’accompagnent d’un déficit portant sur les muscles de la tête et du cou. Plus ces déficits apparaissent précocement dans le développement du patient, plus le risque est grand de voir des complications toucher la sphère bucco-dentaire. De ce point de vue, les pathologies les plus à risques restent les myopathies congénitales, les amyotrophies spinales proximales liées à SMN1 (type 1, type 2), les dystrophies musculaires congénitales, les formes précoces de maladie de Steinert et certaines dystrophies dont la myopathie de Duchenne et la myopathie facio-scapulo-humérale infantile. Outre le préjudice esthétique, ces complications sont sources d’inconfort et de morbidité accrue chez le patient. Dans un article publié en août 2015, l’équipe de chirurgie maxillo-faciale de la prestigieuse Mayo Clinic à Rochester (États-Unis) rapporte son expérience, sur 15 ans, d’opérations chirurgicales destinées à corriger les déformations (ostéotomies, avulsions dentaires) et à rendre plus fonctionnelles la mastication ou l’occlusion labiale. Sur les six patients concernés, trois avait une forme juvénile de dystrophie myotonique et les trois autres étaient atteints de myopathie congénitale. Ils étaient opérés en moyenne vers l’âge de 19 ans. Les auteurs insistent sur la nécessité d’une bonne anesthésie et d’une gestion de la période post-opératoire, notamment au niveau respiratoire. Les résultats post-opératoires semblent positifs au niveau fonctionnel bien que la taille de l’échantillon et le caractère ouvert de l’étude en limitent la portée. |
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