Titre : | Maladie de Pompe à début tardif : du bénéfice de l’exercice physique |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 27/11/2015 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | adulte ; contrôle postural ; endurance musculaire ; entraînement musculaire ; exercice aérobie ; force musculaire ; maladie de Pompe |
Texte intégral : |
Texte intégral de la brève La maladie de Pompe fait partie des myopathies métaboliques parmi les plus fréquentes. Maladie héréditairement transmise selon un mode autosomique récessif, elle est due à un déficit en maltase acide, une enzyme lysosomale dont le dysfonctionnement entraine une accumulation de glycogène toxique, pour notamment le tissu musculaire. L’accent est actuellement mis sur les formes de l’adulte, plus difficiles à diagnostiquer, et répondant moins spectaculairement à l’enzymothérapie substitutive (ERT). Dans un article publié en juillet 2015, des chercheurs néerlandais se sont intéressés aux effets potentiellement bénéfiques de l’exercice physique, en complément de l’ERT, dans une population de 25 adultes atteints de maladie de Pompe à début tardif. Le programme d’entrainement proprement dit s’étalait sur trois mois et reposait sur des exercices combinant le mode aérobique, la résistance et le travail de l’équilibre postural. Ces exercices se faisaient sous la supervision d’un professionnel avec un contrôle par le centre coordinateur, en l’occurrence Rotterdam, le jour du démarrage de l’entrainement, trois mois après le début de l’entrainement et trois mois après l’arrêt du protocole. Vingt-trois patients sont allés au bout du programme. La plupart des paramètres étudiés ont montré une amélioration, qu’il s’agisse de la capacité aérobique, du test de marche de 6 minutes ou du testing manuel de deux des neuf muscles étudiés. On notera que les patients dépendant d’un ventilateur étaient exclus de l’étude, entrainant de facto un biais dans l’extrapolation des résultats à une plus large proportion d’adultes atteints de maladie de Pompe. |
Voir aussi : |