Titre : | Gene therapy for autosomal dominant retinitis pigmentosa : repair of rhodopsin mRNA by SMaRT technology |
Auteurs : | Berger A, Auteur |
Type de document : | Thèse/Mémoire |
Année de publication : | 2014 |
Pages : | 180 p |
Langues: | Anglais ; Français |
Mots-clés : | ARN messager ; CRISPR/Cas9 ; culture cellulaire ; enzyme de restriction ; épissage ; étude transversale ; in vitro ; rétinite pigmentaire ; rhodopsine ; souris modèle ; thérapie génique |
Résumé : |
Lorsque la lumière pénètre dans nos yeux, elle traverse la cornée, la pupille, le cristallin et le vitré avant d’atteindre la rétine qui correspond à une fine membrane de tissu nerveux tapissant le fond de l’œil. Constituée de cellules de maintien (cellules gliales de Müller, astrocytes et microglie), d’un épithélium pigmentaire et de neurones (cellules ganglionnaires, bipolaires, horizontales, amacrines et photorécepteurs), elle est considérée comme la partie neurosensorielle de l’œil. Les photons passent à travers toutes les cellules de la rétine avant d’être captés par les photopigments des photorécepteurs. Ces derniers vont alors transformer le signal lumineux en un signal électrochimique qui va être conduit à travers les neurones rétiniens jusqu’au cerveau où se fait l’interprétation de l’information visuelle. Il existe deux types de photorécepteurs, les cônes et les bâtonnets, qui nous permettent d’avoir une vision correcte dans une large gamme d’intensité de lumière. En effet, alors que les bâtonnets sont capables de détecter la présence d’un photon unique1, les cônes sont efficaces jusqu’à une intensité lumineuse correspondant à plus de 100millions de photons/s. Les cônes nous permettent également d’avoir une vision centrale précise et en couleur, alors que les bâtonnets sont impliqués dans la vision périphérique, uniquement en niveaux de gris. Cette différence de perception en couleur ou non est due à la présence de trois opsines dans les cônes, qui sont actives à des longueurs d’ondes différentes, alors que les bâtonnets n’en possèdent qu’une seule. De plus, la forte acuité visuelle obtenue au centre de la rétine s’explique par la présence d’une région particulière appelée macula. Celle-ci possède en son centre une structure appelée fovéa, uniquement composée de cônes, connectés à un nombre beaucoup plus important de cellules bipolaires qu’ailleurs dans la rétine. Il s’agit de l’unique région dépourvue de bâtonnets, qui sont environ 20 fois plus nombreux que les cônes dans le reste de la rétine...
L’objectif de mon projet de thèse était donc de développer une nouvelle approche pour prévenir le développement de la rétinite pigmentaire due à une mutation de la rhodopsine. Nous avons pour cela adapté la technologie SMaRT (Trans-épissage de l’ARN généré par le spliceosome) à la réparation de l’ARN de la rhodopsine... (résumé de l'auteur) |
Type de thèse : | Thèse de Doctorat |