Titre : | L’injection systémique d’un oligonucléotide antisens restaure l’expression de SMN dans les tissus périphériques d’une souris modèle de SMA |
Auteurs : | Urtizberea JA, Auteur |
Type de document : | Brève |
Année de publication : | 23/01/2012 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | amyotrophie spinale ; épissage ; exon ; gène SMN1 ; gène SMN2 ; IGF1 ; injection intracérébrale ; motoneurone ; oligonucléotide antisens ; perspective thérapeutique ; souris modèle ; thérapie génique |
Texte intégral : |
L'amyotrophie spinale proximale (SMA) est liée à une anomalie du gène SMN1, codant la protéine SMN. Le gène SMN2, dont la séquence est quasi identique à celle de SMN1, est capable de produire la protéine SMN, mais une différence dans l’exon 7 provoque son exclusion lors de l’épissage. Cela aboutit à une importante réduction de la quantité de protéine SMN entière et fonctionnelle qu’il produit. Une piste thérapeutique consiste à augmenter la production de SMN à l’aide d’oligonucléotides antisens, comme ASO-10-27, qui favorisent l’inclusion de l’exon 7 au sein du gène SMN2 lors de l’épissage. Récemment, une équipe américaine a montré une amélioration des symptômes d’un modèle murin de SMA sévère par l’injection de cet oligonucléotide antisens dans les ventricules cérébraux. Cette même équipe a publié en octobre 2011 les résultats comparant l’efficacité de l’injection dans les ventricules cérébraux de l’ASO-10-27 à l’injection systémique dans un modèle murin de SMA sévère. Elle observe que l’injection systémique d’ASO-10-27 est plus efficace sur la survie des souris modèles que l’injection dans les ventricules cérébraux. De plus, les niveaux d’IGF1 sont restaurés alors qu’ils sont réduits dans les souris SMA sous l’action du foie. Ces résultats suggèrent que la restauration de SMN dans les tissus périphériques, autres que le cerveau, est également importante pour la survie à long terme d’un modèle de SMA sévère. |
Voir aussi : |