Titre : | Cytoplasmic and nuclear retained DMPK mRNAs are targets for RNA interference in myotonic dystrophy cells |
Revue : | Journal of biological chemistry (The), 280, 17 |
Auteurs : | Langlois MA ; Boniface C ; Wang G ; Alluin J ; Salvaterra PM ; Puymirat J ; Rossi JJ ; Lee NS |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 29/04/2005 |
Pages : | p. 16949-16954 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | ARN interférent ; cytoplasme ; dystrophie myotonique de type 1 ; foetus ; génétique moléculaire ; mutation génétique ; myoblaste ; myotonine protéine kinase ; noyau cellulaire ; thérapie génique ; vecteur lentiviral |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 22/08/05 - DM1 : les ARN messagers mutés nucléaires sont la cible d’ARN interférents. La dystrophie myotonique de type 1 (DM1) est une maladie neuromusculaire due à des expansions de répétitions de triplet de nucléotides CTG dans le gène DMPK (myotonic dystrophy protein kinase). La forme mutante de l’ARN messager (ARNm) n’arrive pas à traverser la membrane nucléaire et s’accumule dans le noyau, alors que l’ARNm normal passe habituellement dans le cytoplasme pour y être traduit en protéine. Il a été montré que la séquestration de nombreuses protéines par les agrégats d’ARNm muté dans le noyau, était un élément essentiel du mécanisme physiopathologique de la DM1. Une des approches thérapeutiques consiste à détruire ces ARN mutés par l’utilisation de ribozymes ou d’ARN interférents. Les ARN interférents (ARNi) sont de petits ARN existant à l’état naturel dans les cellules des mammifères et capables d’induire spécifiquement le clivage de grandes molécules d’ARN. Jusqu’à présent il était admis que les ARNi prédominaient dans le cytoplasme. Dans une étude publiée en avril 2005, une équipe américano-québécoise a montré que des ARN de type short hairpin* (shARNs), avaient induit la dégradation à la fois de molécules d’ARN cytoplasmique et d’ARN nucléaire. Les shARN avaient été introduits dans des cellules de patients atteints de DM1 grâce à un lentivirus. Ces résultats ont démontré pour la première fois et qu’il est possible de cibler des ARNm à la fois nucléaires et cytoplasmiques grâce à des shARN. D’après les auteurs, cette découverte aura des implications importantes pour de futurs traitements de la DM1 par destruction de l’ARNm mutant DMPK dans les myoblastes. * Les ARN de type short hairpin fonctionnent de la même façon que les ARN interférents : ils sont clonés dans un vecteur viral pour des expériences d’extinction du gène cible. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=15722335&query_hl=3 |