Titre : | In vivo and in vitro functional characterization of Andersen's syndrome mutations |
Revue : | Journal of physiology (The), 565, 3 |
Auteurs : | Bendahhou S ; Fournier E ; Sternberg D ; Bassez G ; Furby A ; Sereni C ; Donaldson MR ; Larroque MM ; Fontaine B ; Barhanin J |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2005 |
Pages : | p. 731-741 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | arbre généalogique ; canal potassium (maladie neuromusculaire liée à) ; culture cellulaire ; diagnostic ; électrodiagnostic ; électromyographie ; étude de cas ; génétique moléculaire ; in vitro ; in vivo ; membrane cellulaire ; microscopie confocale ; muscle squelettique ; mutation génétique ; syndrome d'Andersen-Tawil |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 07/10/2005 - Etude fonctionnelle des mutations retrouvées chez trois familles atteintes du syndrome d’Andersen. Le syndrome d'Andersen est une maladie autosomique dominante qui provoque des épisodes de paralysie ou de faiblesse musculaire. Il est à différencier de la maladie d'Andersen (glycogénose de type 4). Depuis 1971, le syndrome d’Andersen est reconnu comme une entité distincte des autres formes de paralysies périodiques. A l'atteinte musculaire, sont associés des troubles du rythme cardiaque (tachycardie, arythmie) et une dysmorphie faciale plus ou moins marquée. Ce syndrome est dû à des mutations du gène KCNJ2 (localisé en 17q23) codant la protéine Kir 2.1, élément d'un canal potassium présent en grande quantité dans le cœur, le muscle squelettique et le système nerveux. Afin de mieux comprendre cette maladie, des équipes françaises (de Nice et de la Salpétrière) ont recherché des mutations du gène KCNJ2 chez trois familles atteintes du syndrome d’Andersen. Deux nouvelles mutations ont ainsi été identifiées. Les chercheurs ont ensuite analysé l’impact de ces mutations sur le fonctionnement de cellules musculaires en culture. Les résultats ont montré que les anomalies génétiques entraînaient soit un mauvais assemblage du canal potassium à la membrane plasmique, soit un dysfonctionnement de celui-ci (fermeture du canal altérée // ou modifiée, a priori altered=modifié). L’excitabilité musculaire était par conséquent réduite chez les patients atteints de ce syndrome. Les mutations liées au syndrome d’Andersen entraîneraient ainsi une hypoexcitabilité de la membrane musculaire selon le même mécanisme retrouvée dans les paralysies périodiques hypokaliémiques liées à des mutations du canal calcium. Ces travaux, publiés en juin 2005, contribuent à une meilleure compréhension du mécanisme physiopathologique du syndrome d’Andersen. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=15831539&query_hl=1 |