Titre : | Cytoplasmic targeting of mutant poly(a)-binding protein nuclear 1 suppresses protein aggregation and toxicity in oculopharyngeal muscular dystrophy |
Revue : | Traffic, 6, 9 |
Auteurs : | Abu-Baker A ; Laganiere S ; Fan X ; Laganière J ; Brais B ; Rouleau GA |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 09/2005 |
Pages : | p. 766-779 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | acide aminé (chimie) ; alanine ; biologie moléculaire ; culture cellulaire ; dystrophie musculaire oculopharyngée ; gène PABPN1 ; inclusion nucléaire ; microscopie à fluorescence ; muscle squelettique ; mutation génétique ; noyau cellulaire ; physiopathologie ; répétition de triplet |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 19/09/2005 - Le mécanisme physiopathologique de la DMOP peu à peu élucidé. La dystrophie musculaire oculo-pharyngée (DMOP) est une maladie autosomique dominante évolutive débutant à l’âge adulte, au-delà de la cinquantaine. Elle est caractérisée par des difficultés de déglutition, une chute des paupières (ptosis), et le cas échéant par une déficit des muscles proximaux des racines. Au point de vue histologique, des agrégats de filaments intra-nucléaires (ou inclusions) sont observés dans les cellules musculaires squelettiques. Cette pathologie est due à des expansions de polyalanine (acide aminé codé par le triplet de nucléotides GCA) dans la protéine PABPN1 (poly(A)-binding protein nuclear 1) laquelle à l’état normal circule entre noyau et cytoplasme. Des études antérieures avaient mis en évidence la colocalisation de la PABPN1 mutante avec les inclusions nucléaires. Dans un article publié en septembre 2005, des chercheurs québécois ont montré que la localisation nucléaire de la PABPN1 mutante était primordiale dans la physiopathologie de la DMOP. Pour cela, ils ont créé une protéine PABPN1 mutée incapable d’aller dans le noyau et donc séquestrée obligatoirement dans le cytoplasme. La transfection de cette protéine synthétique dans des cellules en culture n’a entraîné ni formation d’agrégats intranucléaires ni toxicité cellulaire, contrairement à la PABPN1 mutante classique. Ces résultats contribuent à une meilleure compréhension du mécanisme physiopathologique de la DMOP. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=16101680&query_hl=20 |