Titre : | Amelioration of laminin-alpha2-deficient congenital muscular dystrophy by somatic gene transfer of miniagrin |
Revue : | Proceedings of the national Academy of sciences of the United States of America, 102, 34 |
Auteurs : | Qiao C ; Li J ; Zhu T ; Draviam R ; Watkins S ; Ye X ; Chen C ; Xiao X |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 23/08/2005 |
Pages : | p. 11999-12004 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | agrine ; complexe dystroglycane ; dystrophie musculaire congénitale ; fibrose ; histopathologie ; immunofluorescence ; membrane cellulaire ; mérosine ; muscle squelettique ; souris ; thérapie génique ; vecteur adénoassocié |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 19/09/2005 - Succès d’une thérapie génique chez un modèle murin de déficit en mérosine. Les dystrophies musculaires congénitales (DMC) représentent un groupe de maladies génétiques hétérogènes caractérisées par un déficit musculaire de gravité variable mais s’exprimant à la naissance ou dans les mois qui suivent. Près de la moitié des DMC est due à des mutations dans le gène de la laminine alpha 2, également nommée mérosine (DMC 1A). Les laminines sont des protéines de structure appartenant à la matrice extra-cellulaire. Elles sont capables d’interagir avec les molécules de dystroglycanes localisées dans la membrane musculaire, créant ainsi un lien entre l’extérieur et l’intérieur de la fibre musculaire. L’agrine est également une molécule de la matrice extracellulaire qui peut lier les laminines et l’alpha-dystroglycane. Théoriquement, l’agrine serait donc capable de remplacer la mérosine. Dans une étude publiée en août 2005, une équipe américaine a montré que le transfert d’un gène codant une miniagrine*, via un vecteur viral AAV (adeno-associated vector), compensait fonctionnellement le déficit en mérosine chez des souris modèles de DMC 1A. La sur-expression de la miniagrine a restauré l’intégrité structurale de la matrice extra-cellulaire, inhibé la fibrose** et amélioré la pathologie musculaire. Lorsque le vecteur viral est administré par voie systémique***, la croissance corporelle et les fonctions locomotrices sont également améliorées. De plus, la durée de vie des souris traitées est quadruplée. Ces résultats démontrent l’efficacité d’une thérapie génique chez un modèle animal de DMC 1A et laissent entrevoir des applications futures chez l’homme. * miniagrine : protéine beaucoup plus petite que l’agrine mais ayant conservé les domaines principaux nécessaires à son bon fonctionnement. ** fibrose : tissu fibreux se développant aux endroits où les cellules initiales on été détruites. *** voie systémique : administration permettant au produit injecté de se répartir dans tout l’organisme ; par exemple par voie intravasculaire. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=16103356&query_hl=33 |