Titre : | Bone marrow stromal cells generate muscle cells and repair muscle degeneration |
Revue : | Science, 309, 5732 |
Auteurs : | Dezawa M ; Ishikawa H ; Itokazu Y ; Yoshihara T ; Hoshino M ; Takeda S ; Ide C ; Nabeshima Y |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 8/07/2005 |
Pages : | p. 314-317 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | cellule souche ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; humain ; immunocytochimie ; microscopie photonique ; moelle osseuse ; muscle squelettique ; myotube ; rat ; régénération musculaire ; souris mdx ; thérapie cellulaire |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 04/08/2005 - Des cellules stromales de la moelle osseuse capables de se différencier en cellules du muscle squelettique. Les cellules stromales de la moelle osseuse fournissent un support structural et fonctionnel aux cellules hématopoïétiques. Certaines d'entre elles sont des cellules souches multipotentes susceptibles de se différencier en de multiples lignées différentes (fibroblastes, chondrocytes, ostéoblastes, adipocytes…). A la différence des cellules souches, elles sont faciles à isoler et leur expansion en culture peut être rapidement obtenue. Elles présentent donc un intérêt potentiel en thérapie cellulaire, que l’équipe japonaise de Dezawa et coll. a creusé. Ces chercheurs ont développé un protocole permettant d’induire in vitro la différenciation des cellules stromales de la moelle osseuse en myotubes multinucléés, des cellules du muscle squelettique. Transplantés chez des rats immunodéprimés dont les muscles ont été endommagés par une toxine, des myotubes générés à partir du stroma médullaire humain s’incorporent spécifiquement dans les muscles endommagés et contribuent à la régénération des fibres musculaires. En outre, certaines cellules greffées sont capables, six semaines après leur transplantation, de participer à la régénération de muscles soumis à une nouvelle agression toxique. Les chercheurs ont renouvelé l’expérience chez des souris mdx (modélisant la myopathie de Duchenne) en injectant les myotubes dans des muscles préalablement endommagés par une toxine. Les cellules greffées ont été incorporées dans les nouvelles myofibres formées, qui de ce fait, exprimaient la dystrophine humaine (déficiente dans la myopathie de Duchenne). Des résultats prometteurs pour les thérapies cellulaires des myopathies. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=16002622&query_hl=31 |