Titre : | Variable hypomethylation of d4z4 in facioscapulohumeral muscular dystrophy |
Revue : | Annals of neurology, 58, 4 |
Auteurs : | van Overveld PGM ; Enthoven L ; Ricci E ; Rossi M ; Felicetti L ; Jeanpierre M ; Winokur ST ; Frants RR ; Padberg GW ; van der Maarel SM |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2005 |
Pages : | p.569-576 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | corrélation génotype-phénotype ; degré de sévérité ; dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale ; méthylation ; région D4Z4 |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 03/01/2006 - Hypométhylation de D4Z4 dans la FSH : un facteur pronostique ? La dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale (FSH) se manifeste par une atteinte des muscles du visage (facio), des épaules (scapulo) et des bras (huméral). Elle est due à une anomalie située sur le chromosome 4 correspondant à une diminution du nombre de répétitions d’une région appelée D4Z4 (11 à 100 répétitions chez les individus sains et 1 à 10 répétitions chez les patients FSH). Les chercheurs comprennent encore difficilement le lien entre cette anomalie génétique et les manifestations cliniques. Cependant, de nombreux travaux ont montré que la diminution du nombre de répétitions D4Z4 entraînerait des modifications épigénétiques*. En 2003, un consortium international ** a en effet démontré que la région D4Z4 était hypométhylée* chez des patients FSH. Plus récemment, les mêmes laboratoires ont comparé la sévérité clinique, le nombre de répétitions et le niveau de méthylation de D4Z4 chez 21 patients FSH et 19 individus sains. Deux groupes de malades FSH ont ainsi été définis : Le premier, correspondant à des fragments résiduels de D4Z4 de 10 à 20kb, avec sévérité clinique importante et hypométhylation prononcée Le second correspondant à des fragments résiduels de D4Z4 de 20 à 31kb, avec phénotype clinique très variable et hypométhylation variable. Apparemment, la majorité des cas FSH appartiendrait à ce groupe. D’après les auteurs, il est donc impératif de rechercher à grande échelle les variations de méthylation chez les patients FSH et de corréler ces données avec la sévérité clinique. Ainsi, le niveau de méthylation de D4Z4 pourrait devenir un facteur pronostique dans la FSH. *Les modifications épigénétiques se passent au niveau de la chromatine et non pas au niveau de la séquence des gènes. Elles se traduisent par une modulation de l’activité des gènes. Une des modifications les plus connues est la méthylation (adjonction d’un groupement méthyle). **Grande Bretagne, Pays-Bas, Italie, France, Etats-Unis |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=16178028&query_hl=2&itool=pubmed_docsum |