Titre : | Body-wide gene therapy of Duchenne muscular dystrophy in the mdx mouse model |
Revue : | Proceedings of the national Academy of sciences of the United States of America, 103, 10 |
Auteurs : | Denti MA ; Rosa A ; D'Antona G ; Sthandier O ; De Angelis FG ; Nicoletti C ; Allocca M ; Pansarasa O ; Parente V ; Musaro A ; Auricchio A ; Bottinelli R ; Bozzoni I |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 7/03/2006 |
Pages : | p. 3758-3763 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | créatine kinase ; dystrophie musculaire de Duchenne ; génétique moléculaire ; muscle squelettique ; saut d'exon ; souris mdx ; thérapie génique ; vecteur adénoassocié |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 24/03/2006 - Après Généthon, une équipe italienne confirme l’intérêt du saut d’exon dans la dystrophie musculaire de Duchenne. La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est une maladie neuromusculaire due à des mutations dans le gène de la dystrophine. Dans environ 75% des cas, la mutation entraîne un décalage du cadre de lecture aboutissant à la synthèse d’une protéine non fonctionnelle. Le saut d’exon a pour objectif de supprimer la partie du gène comprenant la mutation afin de rétablir le cadre de lecture et de permettre à la cellule de fabriquer la dystrophine manquante. En 2004, Luis Garcia et son équipe du Généthon avaient réussi, grâce à cette technique, à rétablir la production d’une dystrophine fonctionnelle chez la souris mdx, entraînant une restauration de la force musculaire. Les chercheurs avaient injecté par voie intra-artérielle ou intramusculaire un vecteur AAV (adeno associated Virus) couplé au gène U7. Celui-ci produisant un petit ARN antisens qui va masquer l’exon défectueux et ainsi rétablir le cadre de lecture dans la cellule. Dans une étude publiée en mars 2006, une équipe italienne a utilisé la même approche chez la souris mdx mais en utilisant le gène U1 au lieu de U7 et en injectant le couple AAV-U1 par la veine caudale (de la queue). Suite à cette seule injection, le vecteur viral a colonisé l’ensemble de l’organisme, entraînant la restauration de l’expression de la dystrophine dans tous les muscles |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=16501048&query_hl=16&itool=pubmed_docsum |