Titre : | Treatment of human myasthenia gravis with oral antisense suppression of acetylcholinesterase |
Revue : | Neurology, 69, 7 |
Auteurs : | Argov Z ; McKee D ; Agus S ; Brawer S ; Shlomowitz N ; Ben Yoseph O ; Soreq H ; Sussman JD |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 14/08/2007 |
Pages : | p. 699-700 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | acétylcholine ; anticholinestérasique ; ARN messager ; effet indésirable ; EN101 ; myasthénie auto-immune ; oligonucléotide antisens ; pharmacothérapie |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 24/09/2007 - Succès d’un essai en ouvert avec le Monarsen® dans la myasthénie autoimmune La myasthénie autoimmune est une des maladies neuromusculaires les plus fréquentes. Elle se traduit par un déficit musculaire (surtout au niveau de la motilité oculaire) de gravité variable avec une évolution classiquement fluctuante. Elle est due à défaut de la transmission synaptique* du fait d’autoanticorps venant entraver le bon fonctionnement du récepteur à l’acétylcholine*. Le traitement de référence repose sur les anti-cholinestérasiques** (Mestinon®, Mytelase®) lesquels évitent la dégradation trop rapide de l’acétylcholine. Depuis quelques années, et surtout pour les formes rebelles au traitement classique, l’accent est mis sur l’utilisation potentielle de molécules antisens venant bloquer, au niveau des ARN, la production d’acétylcholinestérase**. Dans un article publié en août 2007 sont rapportés les résultats très encourageants d’un premier essai bicentrique conduit en ouvert chez 16 patients myasthéniques traités en Israël (Jerusalem) et en Angleterre (Manchester). Donné oralement pendant 1 mois, en une prise quotidienne de 500 µg/kg, et en substitution aux anticholinestérasiques classiques, l’EN101 (ou Monarsen®) a entraîné une amélioration clinique substantielle (mesurée par l’évolution du score myasthénique) au prix de peu d’effets secondaires (une sécheresse buccale et oculaire a été signalée en début de traitement). Du fait du caractère ouvert de l’essai, les auteurs n’excluent pas la possibilité d’un effet placebo mais restent enthousiastes quant à l’avenir de cette molécule. * Il s'agit de la transmission de l'influx nerveux entre le nerf et le muscle. L'acétylcholine est la molécule qui transmet le signal de la cellule nerveuse à la cellule musculaire. Dans la myasthénie, la production d'autoanticorps (anticorps dirigés contre des éléments du soi, de son propre organisme) empêche le bon fonctionnement du récepteur à l'acétylcholine. En conséquence l’acétylcholine ne peut plus se fixer sur son récepteur au niveau de la membrane musculaire : la transmission de l’influx nerveux du nerf vers le muscle ne se fait pas. ** L'acétylcholinestérase est la molécule responsable de la dégradation de l'acétylcholine après la fin de la transmission de l'influx nerveux. Les anti-cholinestérasiques agissent en inhibant l'action de l'acétylcholinestérase. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?Db=pubmed&Cmd=ShowDetailView&TermToSearch=17698793&ordinalpos=2&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum |