Titre : | Myostatin blockade improves function but not histopathology in a murine model of limb-girdle muscular dystrophy 2C |
Revue : | Muscle & Nerve, 37, 3 |
Auteurs : | Bogdanovich S ; McNally EM ; Khurana TS |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2008 |
Pages : | p. 308-316 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | apoptose ; complexe dystroglycane ; contraction excentrique ; créatine kinase ; force musculaire ; gamma-sarcoglycane ; histopathologie ; immunohistochimie ; LGMDR5 liée au gamma-sarcoglycane ; masse musculaire ; muscle squelettique ; myostatine ; souris modèle |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 15/02/2008 - Blocage de la myostatine chez la souris modèle de la gamma-sarcoglycanopathie : bénéfices et limites de cette stratégie thérapeutique La myostatine est une protéine, produite par l’organisme et destinée à limiter naturellement la croissance musculaire. De nombreuses études ont montré les effets bénéfiques d’un blocage de la myostatine chez différents modèles animaux de maladies musculaires dont la souris mdx (modèle de la dystrophie musculaire de Duchenne). Des études récentes ont suggéré que le blocage de la myostatine serait plus efficace dans des dystrophies musculaires modérément sévères (dystrophie musculaire de Becker, certaines formes de myopathies des ceintures) ou un stade précoce de la maladie pour des pathologies plus sévères. Dans une étude publiée en novembre 2007, une équipe américaine a testé l’effet d’un blocage de la myostatine chez la souris sgcg-/- modèle de la myopathie des ceintures 2C (gamma-sarcoglycanopathie). Les chercheurs ont utilisé des anticorps spécifiques capables de piéger la myostatine, et ont traité les souris pendant 3 mois. Le blocage de la myostatine a entraîné une augmentation significative de la taille des fibres musculaires, de la masse et de la force musculaires. Par contre, le traitement n’a pas amélioré les caractéristiques histopathologiques du muscle. Il est important de noter que les souris sgcg-/- ont une maladie plus sévère que les souris mdx et qu’elles étaient âgées de 1 mois au début de l’expérience c'est-à-dire à un âge où la maladie est déjà bien installée. La discordance entre l’amélioration clinique et l’absence d’amélioration histologique pourrait refléter des mécanismes physiopathologiques spécifiques à la souris sgcg-/- mais elle peut également être liée au traitement tardif par rapport à la progression de la maladie. Ces résultats mitigés confirment bien les limites de la stratégie du blocage de la myostatine dans les modèles de souris plus sévères de maladies neuromusculaires. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?Db=pubmed&Cmd=ShowDetailView&TermToSearch=18041051&ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum |