Titre : | The effect of hydroxyurea in spinal muscular atrophy cells and patients |
Revue : | Journal of the neurological sciences, 268, 1-2 |
Auteurs : | Liang WC ; Yuo CY ; Chang JG ; Chen YC ; Chang YF ; Wang HY ; Ju YH ; Chiou SS ; Jong YJ |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2008 |
Pages : | p. 87-94 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | amyotrophie spinale ; ARN messager ; culture cellulaire ; effet indésirable ; essai clinique ; expression génique ; gène SMN1 ; gène SMN2 ; génétique moléculaire ; hydroxyurée ; immunocytochimie ; posologie |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 30/01/2008 - SMA et hydroxyurée : efficacité biologique non confirmée en clinique Les amyotrophies spinales infantiles, dont il existe trois types selon le degré de gravité, sont des affections neuromusculaires, fréquentes chez l’enfant, génétiquement déterminées et conduisant à une perte conséquente de motoneurones. Dans la très grande majorité des cas, les amyotrophies spinales infantiles sont dues à une délétion du gène SMN1 codant la protéine de survie du motoneurone (SMN). Une des stratégies thérapeutiques consiste à activer un gène voisin (présent chez toutes les personnes atteintes de SMA), et quasi identique, le gène SMN2*, lequel pourrait compenser la production de SMN.. Des auteurs taiwanais avaient précédemment démontré in vitro (sur des modèles cellulaires) l’intérêt de l’hydroxyurée (HU) dans cette indication (l'hydroxyurée augmentait la production de SMN dans ces modèles cellulaires). L’hydroxyurée est un composé déjà utilisé dans certaines affections dont la drépanocytose. Elle est administrée oralement, et généralement bien tolérée. Ces mêmes auteurs ont publié en décembre 2007 les résultats d’une étude biologique complémentaire confirmant sur des lignées cellulaires humaines (provenant d’individus normaux ou de patients SMA) le même intérêt pour cette molécule. En revanche, ils n’ont pas mis en évidence d’effets cliniques bénéfiques de ce médicament lors d’un essai, conduit en ouvert chez 33 patients SMA pendant 8 semaines de traitement et 8 semaines d’observation, avec 3 dosages différents (20-30-40 mg/kg). La petite taille de l’échantillon et la durée totale d’observation sont certainement à prendre en compte dans l’interprétation de ces résultats négatifs. D’où la nécessité d’envisager des essais cliniques à plus grande échelle avec l’hydroxyurée. *Le gène SMN2 donne naissance à deux ARN messagers différents: - En proportion importante (80%), un ARN messager sans l'exon 7 qui code une protéine SMNdelta 7 non fonctionnelle ; - en faible proportion (20%), un ARN messager avec l'exon 7 (ARN messager complet) qui code la protéine SMN complète fonctionnelle. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18166199?ordinalpos=3&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum |