Titre : | Neuronal SMN expression corrects spinal muscular atrophy in severe SMA mice while muscle specific SMN expression has no phenotypic effect |
Revue : | Human molecular genetics, 17, 8 |
Auteurs : | Gavrilina TO ; McGovern VL ; Workman E ; Gogliotti RG ; Di Donato CJ ; Monani UR ; Morris GE ; Burghes AHM |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2008 |
Pages : | p. 1063-1075 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | amyotrophie spinale ; embryon ; expression génique ; mécanisme d'action ; muscle squelettique ; mutation génétique ; neurone ; protéine SMN ; souris ; taux de survie |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 20/03/2008 - L’expression de la protéine SMN dans les neurones protège les souris SMA de la maladie Les amyotrophies spinales proximales (SMA) sont des maladies neuromusculaires d’origine génétique, conduisant à une perte conséquente de motoneurones. Dans la très grande majorité des cas, elles sont dues à une délétion du gène SMN1 (qui code la protéine de survie du motoneurone SMN), entraînant le déficit de la protéine SMN. La protéine SMN étant présente à la fois dans le cerveau, la moelle épinière, les reins, le foie, le muscle squelettique et muscle cardiaque, on ne comprend pas encore pourquoi les motoneurones sont les seuls atteints. Des études récentes ont cependant montré que la protéine SMN joue un rôle spécifique dans les neurones (régulation de leur croissance, transport des ARN le long des axones) alors que d’autres travaux ont suggéré l’importance de la protéine SMN dans le muscle. Pour étudier plus précisément la question, une équipe américaine a fait surexprimer (expression supérieure à la normale) la protéine SMN dans des souris modèles de SMA sévère (qui, comme les patients atteints de SMA sévères, ont un déficit très important en protéine SMN), soit spécifiquement dans les neurones, soit spécifiquement dans les muscles squelettiques. Comparées aux souris SMA « classiques », les souris SMA avec une grande quantité de SMN dans les neurones, vivaient beaucoup plus longtemps (210 jours en moyenne par rapport à 5 jours) et avaient un nombre de motoneurones normal, suggérant que l’expression de la protéine SMN dans les neurones protège de la maladie. De plus, même une petite quantité de SMN dans les neurones avait un impact significatif sur la maladie (durée vie de 160 jours en moyenne par rapport à 5). Par contre, les souris SMA avec une grande quantité de SMN dans les muscles squelettiques avaient un phénotype inchangé, suggérant que l’expression de la protéine SMN dans les muscles ne peut pas protéger de la maladie. En plus d’aider à la compréhension des mécanismes de la maladie, ces résultats peuvent avoir un impact important sur les approches thérapeutiques dans la SMA. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18178576?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum |