Titre : | Sniff nasal inspiratory pressure in children with muscular, chest wall or lung disease |
Revue : | European respiratory journal, 33, 1 |
Auteurs : | Fauroux B ; Aubertin G ; Cohen E ; Clément A ; Lofaso F |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2009 |
Pages : | p. 113-117 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | insuffisance respiratoire ; maladie neuromusculaire ; mucoviscidose ; muscle respiratoire ; muscle squelettique ; oesophage ; pression inspiratoire maximale ; respiration (macroscopique) ; scoliose ; scoliose neurologique ; sniff test |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 17/11/2008 - Le sniff-test : un outil intéressant et simple pour compléter l’exploration de la fonction respiratoire dans les maladies neuromusculaires Beaucoup de maladies neuromusculaires s’accompagnent de troubles respiratoires du fait du déficit de certains muscles, dont le diaphragme. L’insuffisance respiratoire restrictive qui en découle peut mettre en jeu le pronostic vital à moyen ou long terme. Les épreuves fonctionnelles respiratoires standard permettent d’apprécier ce risque, et parmi elles, la mesure de la pression inspiratoire maximale (PiMax) reste une référence. Ce test est néanmoins de réalisation plus ou moins facile chez l’enfant. Le sniff-test est une mesure alternative, généralement mieux acceptée, et pourrait éviter de mesurer la pression œsophagienne par une sonde. Le sniff test est une mesure nasale de la pression inspiratoire. Cette mesure est réalisée par le nez lors d'un reniflement maximal, intense et rapide, bouche fermée. Une des deux narines est équipée d'un bouchon au travers duquel un cathéter mesure la pression inspiratoire, tandis que l'autre est laissée libre. Dans un article publié en septembre 2008, l’équipe de Trousseau associée à celle de Garches, a comparé les résultats du sniff-test chez des enfants atteints de mucoviscidose (23 patients), de déformations thoraciques (12 patients) ou de maladie neuromusculaire (78), et les a corrélé aux autres paramètres respiratoires. Il apparaît clairement que le sniff-test peut se substituer dans une large mesure à la PiMax classique, au moins dans la population neuromusculaire. Il constitue un test de dépistage intéressant et non invasif. Ceci n’est pas vrai pour les enfants atteints de mucoviscidose. Pour ces derniers, la mesure de la pression œsophagienne s’impose en effet pour apprécier la force musculaire inspiratoire. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18799509?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportPanel.Pubmed_RVDocSum |
Pubmed / DOI : |
DOI : 10.1183/09031936.00050708 ![]() |