Titre : | Treatment of myasthenia gravis acute exacerbations with Intravenous immunoglobulin |
Revue : | Annals of the New York Academy of Sciences, 1132 |
Auteurs : | Gajdos P ; Chevret S |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 06/2008 |
Pages : | p. 271-275 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | critère d'inclusion ; déglutition ; essai randomisé ; immunoglobuline intraveineuse ; insuffisance respiratoire ; muscle respiratoire ; muscle squelettique ; myasthénie auto-immune ; pharmacothérapie ; placebo ; prednisolone ; récepteur cholinergique |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 30/01/2008 - Un plaidoyer pour l’utilisation des immunoglobulines dans les poussées myasthéniques. La myasthénie est une maladie neuromusculaire fréquente, d’origine auto-immune et entraînant des manifestations déficitaires évoluant de manière fluctuante (notamment au niveau de la musculature oculaire). Le mécanisme en cause dans la plupart des cas est un défaut de fonctionnement du récepteur à l’acétylcholine provoqué par des anticorps anti-immuns dirigés contre lui. Le risque majeur de cette pathologie est celui d’une atteinte des muscles en charge de la déglutition et de la respiration. On parle alors de crise ou d’exacerbations de la maladie. Le traitement de ces poussées (ou crises) a fait l’objet de nombreuses études cliniques dont une méta-analyse publiée dans une revue Cochrane récente. Dans un article publié en décembre 2007, deux experts français de la maladie s’appuient sur cette revue de la littérature pour démontrer le bien-fondé de l’utilisation des immunoglobulines humaines dans le traitement de la myasthénie, notamment comme alternative aux plasmaphérèses. Étayant leur analyse sur les résultats de quatre essais cliniques contrôlés, ils constatent une meilleure efficacité et une meilleure tolérance. La dose préconisée peut aller jusqu’à 1 g/kg sur une seule journée. Les auteurs soulignent toutefois la disparité de ces études cliniques en matière de critères de sévérité des poussées, les formes les moins sévères (limités aux seuls muscles oculaires) réagissant relativement moins bien que les autres (formes généralisées). |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18096850?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum |