Titre : | Local restoration of dystrophin expression with the morpholino oligomer AVI-4658 in Duchenne muscular dystrophy : a single-blind, placebo-controlled, dose-escalation, proof-of-concept study |
Revue : | Lancet neurology, 8, 10 |
Auteurs : | Kinali M ; Arechavala-Gomeza V ; Feng L ; Cirak S ; Hunt D ; Adkin C ; Guglieri M ; Ashton E ; Abbs S ; Nihoyannopoulos P ; Garralda ME ; Rutherford M ; Mcculley C ; Popplewell L ; Graham IR ; Dickson G ; Wood MJA ; Wells DJ ; Wilton SD ; Kole R ; Straub V ; Bushby K ; Sewry C ; Morgan JE ; Muntoni F |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2009 |
Pages : | p. 918-928 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | délétion génétique ; dystrophie musculaire de Duchenne ; dystrophine ; essai clinique ; essai en simple aveugle ; génétique moléculaire ; histochimie ; in vitro ; in vivo ; IRM ; morpholino ; muscle squelettique ; mutation génétique ; pied ; placebo ; saut d'exon |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract Oligo-anti-sens intra-musculaires (AVI-4658) et myopathie de Duchenne : résultats encourageants de l’essai anglais - 29/09/2009 La myopathie de Duchenne est la maladie neuromusculaire la plus fréquente chez l’enfant. Elle est due à une anomalie (délétion, duplication, mutation ponctuelle, autres) du gène DMD lequel comprend 79 exons et code la dystrophine. Le phénotype Duchenne est associé à un décalage du cadre de lecture du gène DMD. Une des approches thérapeutiques consiste à utiliser des séquences d’ADN (oligo-anti-sens, ou AON) pour réparer les petites délétions ayant fait disparaitre un ou plusieurs exons. Dans un article publié en août 2009, un consortium anglo-australien fait état du résultat très attendu de l’injection intra-musculaire d’un AON (morpholino référencé AVI-4658) chez 7 patients anglais. Les deux premiers ont reçu une dose de 0,09 mg et les 5 suivants 0,9 mg. Le muscle cible était le muscle court extenseur des orteils. Le muscle controlatéral a reçu une injection de placebo (sérum physiologique). Une biopsie musculaire faite 3 semaines plus tard au niveau du point d’injection et dans le muscle controlatéral a permis d’objectiver, au niveau du muscle traité, une réexpression de la dystrophine variant de 22 à 32 % en moyenne, l’expression étant bien meilleure autour du site. Les études en immuno-blot ont montré qu’il s’agissait bien d’une dystrophine reconstituée. La tolérance du produit s’est révélée satisfaisante. Même si l’efficacité reste modeste et le nombre de patients assez faible, cet essai fournit une première preuve de concept et incite les auteurs à se préparer à un autre essai comportant une injection systémique de l’AVI-4658. |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19713152?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportPanel.Pubmed_RVDocSum |
Pubmed / DOI : |
DOI : 10.1016/S1474-4422(09)70211-X ![]() |
Voir aussi : |