Titre : | Ocular myasthenia gravis in a senior population : Diagnosis, therapy, and prognosis |
Revue : | Muscle & Nerve, 41, 3 |
Auteurs : | Allen JA ; Scala S ; Jones HR |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2010 |
Pages : | p. 379-384 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | anticorps ; azathioprine ; ciclosporine ; démographie ; diagnostic ; électromyographie ; immunothérapie ; IRM ; myasthénie oculaire ; mycophénolate mofétil ; personne âgée ; prednisone ; prise en charge thérapeutique ; pronostic ; thymome |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 18/12/2009 - Myasthénies oculaires du sujet âgé : de l’effet bénéfique du traitement immunomodulateur La myasthénie auto-immune est une des maladies neuromusculaires les plus fréquentes à l’âge adulte. D’origine dysimmunitaire, elle est due à la production anormale d’auto-anticorps dirigés contre la jonction neuromusculaire. Elle entraine des paralysies à nette prédominance oculaire avec un caractère fluctuant très évocateur de la maladie. Dans un article publié en novembre 2009, une équipe de Chicago s’est penchée sur les problèmes potentiellement spécifiques posés par les myasthénies oculaires survenant chez des personnes âgées de plus de 70 ans, critère retenu pour l’étude. Les auteurs ont rétrospectivement identifié 39 personnes correspondant à ces critères et ont analysé leurs données cliniques et biologiques. Le passage d’une forme oculaire à une forme généralisée est resté assez faible, de l’ordre de 30%. Qui plus est, ces formes généralisées n’ont jamais nécessité un recours à une quelconque assistance ventilatoire ou nutritionnelle. Il semble que les patients ne recevant qu’un traitement à base de pyridostigmine soient plus à risque, à une exception près, de développer une forme généralisée que ceux bénéficiant d’un traitement immunomodulateur. Le titre d’auto-anticorps ou les tests électrophysiologiques (stimulation nerveuse répétitive), s’ils sont utiles pour le diagnostic, ne constituent pas des facteurs prédictifs de sévérité. Les auteurs insistent en revanche sur l’effet protecteur du traitement immunomodulateur.(L'actu de la myologie, site Institut de Myologie) |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19918767?itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum&ordinalpos=3 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1002/mus.21555 |