Title: | Neonatal gene transfer using lentiviral vector for murine Pompe disease : long-term expression and glycogen reduction |
Journal : | Gene therapy, 17, 4 |
Authors: | Kyosen SO ; Iizuka S ; Kobayashi H ; Kimura T ; Fukuda T ; Shen J ; Shimada Y ; Ida H ; Eto Y ; Ohashi T |
Material Type: | Article |
Publication Date: | 04/2010 |
Size: | p. 521-530 |
Languages: | English |
Keywords : | acid alpha-glucosidase ; ELISA ; gene expression ; gene therapy ; gene transfer ; glycogen ; heart muscle ; histochemistry ; lentiviral vectors ; molecular biology ; mouse model ; Pompe disease ; skeletal muscle |
Abstract: |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract Maladie de Pompe : transfert du gène GAA par vecteur lentiviral après la naissance La maladie de Pompe est une maladie de surcharge lysosomale qui se traduit notamment par une atteinte des muscles squelettiques et respiratoires à laquelle s’associe une cardiomyopathie hypertrophique dans la forme infantile. La maladie est causée par la déficience de l’enzyme lysosomale GAA (acid alpha-glucosidase), qui mène à l’accumulation de glycogène dans le tissu musculaire. Dans cet article, Kyosen et coll. ont réussi à exprimer le gène humain codant pour la GAA dans des souris déficientes, par transfert du gène au moyen d’un virus lentiviral injecté par voie intraveineuse. L’expression du transgène est maintenue pendant 24 semaines, et les effets de son expression sont observables dès la première injection : augmentation de l’activité GAA dans différents tissus et surtout diminution des stocks de glycogène dans les muscles squelettiques et cardiaque. (Orphanews, 13 mai 2010). 29/01/2010 - Maladie de Pompe : un vecteur lentiviral donne de bons résultats en thérapie génique dans une souris modèle La glycogénose de type II ou maladie de Pompe, se manifeste par une faiblesse musculaire et des cardiomyopathies. Elle est due à un déficit en alpha-glucosidase acide (GAA) ou maltase acide, responsable de la dégradation du glycogène en glucose dans les cellules. Il en résulte une accumulation excessive de glycogène dans les lysosomes des cellules de différents organes Parallèlement à l’enzymothérapie substitutive qui constitue actuellement le principal traitement de cette pathologie, l’une des pistes thérapeutiques consiste à remplacer le gène GAA grâce à la thérapie génique. Dans un article publié en décembre 2009, une équipe japonaise a utilisé un vecteur lentiviral pour introduire le gène codant la GAA dans un modèle de souris ne produisant pas cette enzyme. Les chercheurs ont montré que 24 semaines après son injection à des souriceaux nouveaux-nés, la quantité de GAA présente dans les tissus était augmentée. L’activité de la GAA était satisfaisante. La quantité de glycogène accumulé a légèrement diminué dans le quadriceps et de façon importante dans le cœur des souris traitées. La réponse immunitaire contre le vecteur s’est avérée quant à elle très limitée. Les auteurs concluent donc que ce vecteur permet d’obtenir dans la souris modèle une expression stable de la GAA ainsi qu’une réduction du glycogène accumulé dans les cellules.(L'actu de la myologie, site Institut de Myologie) |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20033064 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1038/gt.2009.160 |