Titre : | Efficient recovery of dysferlin deficiency by dual adeno-associated vector-mediated gene transfer |
Revue : | Human molecular genetics, 19, 10 |
Auteurs : | Lostal W ; Bourg N ; Roudaut C ; Bentaïb A ; Miyake K ; Guerchet N ; Fougerousse F ; Mcneil P ; Bartoli M ; Richard I |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2010 |
Pages : | p. 1897-1907 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | ADN complémentaire ; biologie moléculaire ; dysferline ; histochimie ; immunohistochimie ; injection intramusculaire ; LGMDR2 liée à la dysferline ; membrane cellulaire ; motricité ; muscle squelettique ; myopathie distale de type Miyoshi ; recherche biomédicale ; souris modèle ; transfert de gène ; vecteur adénoassocié |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 15/03/2010 - Dysferlinopathies : une avancée importante pour la thérapie génique Les dystrophies musculaires des ceintures de type 2B (LGMD2B) et les myopathies distales de type Miyoshi (type Miyoshi) sont dues à des mutations dans le gène DYSF codant la dysferline (dysferlinopathies). La thérapie génique visant à remplacer le gène défectueux par un gène intact grâce à des vecteurs viraux AAV représente l’une des pistes de traitement dans ces maladies, mais la taille du gène DYSF est supérieure à celle que peuvent contenir les vecteurs AAV. Dans un article publié en février 2010, une équipe du Généthon dirigée par Isabelle Richard et soutenue par l’AFM, a réussi à rétablir la production d’une dysferline entière et fonctionnelle dans des souris modèles de dysferlinopathie. Les chercheurs ont coupé le gène DYSF en deux et ont ajouté à chacune de ses parties des séquences d’ADN leur permettant de se recoller une fois réunies dans les cellules. Chaque partie du gène a ensuite été placée dans deux vecteurs AAV indépendants injectés aux souris. Les chercheurs ont constaté une production de dysferline chez les souris pendant au moins un an après la double injection. Ils ont également observé une réparation des membranes des fibres musculaires ainsi qu’une amélioration de l’activité locomotrice des souris traitées. Cette technique pourrait également être applicable à d’autres gènes, comme celui de la dystrophine, impliqué dans la dystrophie musculaire de Duchenne, et dont la taille trop importante empêche leur transfert en intégralité dans un vecteur. (L'actu de la myologie, site Institut de Myologie) Dystrophie musculaire des ceintures et myopathie de Miyoshi : rétablissement à long terme de l’expression de la dysferline. La dystrophie musculaire des ceintures de type 2B à transmission autosomique récessive et la myopathie distale de type Miyoshi sont deux maladies musculaires causées par la déficience en dysferline, une protéine structurale membranaire des fibres musculaires squelettiques. Dans cet article, Lostal et coll. ont tenté de rétablir l’expression de cette protéine dans des souris modèles, par une approche de thérapie génique. Ils se sont affranchis du principal obstacle pour la mise en place d’une telle stratégie, à savoir la taille du gène de la dysferline, « tout simplement » en répartissant ce gène dans deux vecteurs indépendants. L’expérience montre que les deux sections du gène, incorporées dans des adénovirus, parviennent à former une version entière dans les cellules des souris grâce aux séquences d’épissage introduites, et permettent l’expression, pendant plus d’une année, d’une protéine fonctionnelle. Le phénotype des souris, au niveau cellulaire, histologique, ou moteur est nettement amélioré suite à l’expression de la dysferline (Orphanews 19 mai 2010). |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20154340 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1093/hmg/ddq065 / Pubmed : 20154340 |