Titre : | Mutations in MUSK causing congenital myasthenic syndrome impair MuSK-Dok-7 interaction |
Revue : | Human molecular genetics, 19, 12 |
Auteurs : | Maselli RA ; Arredondo J ; Cagney O ; Ng JJ ; Anderson JA ; Williams C ; Gerke BJ ; Soliven B ; Wollmann RL |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2010 |
Pages : | p. 2370-2379 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | arbre généalogique ; biopsie musculaire ; gène MUSK ; génétique moléculaire ; interaction protéine-protéine ; jonction neuromusculaire ; microscopie électronique ; muscle squelettique ; mutation génétique ; phosphorylation ; protéine DOK7 ; protéine MuSK ; récepteur cholinergique ; structure protéique ; syndrome myasthénique congénital |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 01/06/2010 - La rupture de l’interaction entre les protéines MuSK et Dok-7 impliquée dans un cas de syndrome myasthénique congénital lié à des mutations dans le gène MuSK Les syndromes myasthéniques congénitaux (SMC) sont des maladies rares de la jonction neuromusculaire se traduisant par des paralysies oculomotrices et des troubles de la déglutition et de la respiration, souvent associés à des difficultés motrices variables en intensité. Des mutations dans les gènes codant les protéines Dok-7 et MuSK, impliquées dans la formation de la jonction neuromusculaire, font partie des anomalies génétiques conduisant à certains SMC. Dans un article publié en avril 2010, une équipe américaine décrit le cas d’une femme de 19 ans atteinte d’un SMC dû à deux mutations non identifiées jusque-là et situées dans le domaine kinase de la protéine MuSK. Les enregistrements du signal nerveux et l’étude de la jonction neuromusculaire au microscope électronique réalisés sur biopsie musculaire ont montré des anomalies caractéristiques d’un déficit post-synaptique. En exprimant cette forme mutée de MuSK dans des myotubes humains ou chez la souris, les chercheurs ont montré que ces mutations entrainent une baisse de la phosphorylation de MuSK et de son interaction avec la protéine Dok-7, ainsi qu’une mauvaise agrégation des récepteurs de l'acétylcholine au niveau de la jonction neuromusculaire. Cette étude suggère que l'incapacité de la forme mutée de la protéine MuSK à interagir avec la protéine Dok-7 est un des facteurs de la pathogénicité dans les SMC associés à des mutations dans le gène MuSK. (L’actu de la myologie, site Institut de Myologie) |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20371544 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1093/hmg/ddq110 |