Titre : | Dysferlin overexpression in skeletal muscle produces a progressive myopathy |
Revue : | Annals of neurology, 67, 3 |
Auteurs : | Glover LE ; Newton K ; Krishnan G ; Bronson R ; Boyle A ; Krivickas LS ; Brown RH Jr |
Type de document : | Article |
Année de publication : | 2010 |
Pages : | p. 384-393 |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : | calcium ; culture cellulaire ; cyphose ; degré de sévérité ; dysferline ; dystrophie musculaire ; force musculaire ; génétique moléculaire ; histochimie ; immunofluorescence ; masse musculaire ; microscopie électronique ; muscle squelettique ; myoblaste ; phénotype ; protéine chaperonne ; réticulum endoplasmique ; sarcolemme ; souris ; surexpression génique ; thérapie génique ; trouble de la marche |
Résumé : |
Accès au résumé PubMed / to PubMed abstract 01/06/2010 - La surexpression de la dysferline entraine des manifestations myopathiques chez la souris Les dysferlinopathies sont un groupe de maladies neuromusculaires dues à des mutations dans le gène DYSF codant la dysferline. La thérapie génique visant à remplacer le gène défectueux par un gène intact grâce à des vecteurs viraux AAV (transgénèse) représente l’une des pistes de traitement dans ces maladies. Dans un article publié en avril 2010, des chercheurs américains se sont intéressés aux effets "doses-réponses" de la transgénèse de la dysferline en observant le phénotype de trois lignées de souris exprimant une quantité de dysferline 2 fois, 36 fois ou 176 fois supérieure à la normale. La surexpression de la dysferline chez la souris conduit à une cyphose, à des troubles de la marche et à une réduction de la masse et de la force musculaires. La sévérité du phénotype était corrélée avec la quantité de dysferline dans le muscle des souris. Aucun signe de lésion du sarcolemme (caractéristique des muscles squelettiques dysferlinopathiques) n’a été détecté au cours de l’étude mais une augmentation de la quantité de plusieurs protéines marqueurs de stress cellulaires a été mise en évidence dans les muscles des souris. Cette observation doit conduire à s’assurer qu’une éventuelle thérapie génique soit strictement contrôlée sur le plan du niveau de production de dysferline. (L’actu de la myologie, site Institut de Myologie) |
Lien associé : | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20373350 |
Pubmed / DOI : | DOI : 10.1002/ana.21926 |